À Taïba 2, dans la municipalité de Keur Massar, Mariama Coulibaly a succombé à des violences conjugales. Son mari, principal suspect, est actuellement recherché par les autorités. Le réseau Siggil Jigéen dénonce ce féminicide et réclame justice.
Siggil Jigéen dénonce un féminicide et l’inaction des autorités
Dans un communiqué, le réseau Siggil Jigéen exprime son indignation face à la mort de Mariama Coulibaly. « Le Sénégal ne peut plus rester silencieux », affirme l’organisation, profondément choquée par ce drame. Siggil Jigéen plaide pour une prise en charge holistique des violences basées sur le genre.
L’organisation souligne que Mariama Coulibaly « a succombé à ses blessures dans l’indifférence presque totale, avant d’être enterrée dans la solitude, loin de ses proches, loin de la justice. » Elle déplore que les violences domestiques continuent de provoquer des décès sans sanction, rappelant que ce cas n’est pas isolé.
Des mesures urgentes réclamées
Siggil Jigéen appelle les autorités sénégalaises à réagir et à sortir de « l’inaction et de l’indifférence ». Le réseau exige l’arrestation immédiate du suspect, un procès exemplaire et la mise en place de dispositifs de prévention, de protection et d’assistance aux victimes. Il réclame également des lois plus strictes contre les féminicides et les violences de genre. Les violences familiales au Sénégal sont un fléau.
Appel à la mobilisation collective
Siggil Jigéen invite la population à rompre le silence et à lutter contre l’impunité face aux violences faites aux femmes. « Mariama est morte parce que notre société n’écoute pas les femmes. Mariama est morte parce que les violences conjugales ne sont toujours pas considérées comme des urgences majeures », dénonce l’organisation.
