Mercredi, les États-Unis ont annoncé des sanctions contre Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés. Washington l’accuse d’inciter la Cour pénale internationale (CPI) à poursuivre des responsables et entreprises américains et israéliens.
Des sanctions pour « efforts illégitimes »
Le sénateur Marco Rubio a qualifié les efforts de Francesca Albanese d’« illégitimes et honteux » visant à pousser la CPI à agir contre des responsables américains et israéliens. Il a accusé l’experte onusienne de mener une « campagne de guerre politique et économique » contre les États-Unis et Israël.
« Nous serons toujours aux côtés de nos partenaires dans leur droit à la légitime défense », a-t-il ajouté, précisant que de telles actions « ne seront plus tolérées ».
Un rapport accablant
Ces sanctions font suite à la publication d’un rapport par Francesca Albanese identifiant plusieurs entreprises accusées de contribuer à l’occupation israélienne des territoires palestiniens. Parmi elles figurent Microsoft, Alphabet, Amazon et Palantir, citées pour leur rôle dans la fourniture de matériel militaire, de technologies de surveillance et d’infrastructures.
Cette décision américaine intervient dans un contexte de tensions accrues entre Washington et la CPI. En juin dernier, les États-Unis avaient déjà sanctionné quatre juges de la CPI pour avoir enquêté sur des ressortissants américains et israéliens.