En Italie, près de 80 personnalités du monde de la culture et des arts ont signé une lettre ouverte pour défendre Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur les Territoires palestiniens occupés, sanctionnée par les États-Unis. Ils demandent au gouvernement italien de soutenir activement leur concitoyenne et de réclamer la levée des sanctions américaines.
Une mobilisation d’artistes et d’intellectuels
Parmi les signataires de cette lettre adressée au président Sergio Mattarella, à la Première ministre Giorgia Meloni et au ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani, figurent des acteurs comme Pierfrancesco Favino, Paola Cortellesi et Stefano Accorsi. Des intellectuels comme Serena Dandini et l’historien de l’art Tomaso Montanari ont également apporté leur soutien.
Des sanctions américaines contestées
Les États-Unis ont sanctionné Francesca Albanese le 9 juillet, l’accusant d’inciter la Cour pénale internationale (CPI) à poursuivre des responsables américains et israéliens. Washington lui reproche également des propos jugés « antisémites » et « anti-Israël ». Les sanctions ont été annoncées par le sénateur Marco Rubio, qui a qualifié les efforts de Francesca Albanese d’« illégitimes et honteux ».
Un appel à la protection et au soutien de l’Italie
La lettre ouverte, initiée par le projet culturel Tlon, exhorte le gouvernement italien à protéger Francesca Albanese et à demander la levée des sanctions. Les signataires réclament également une proposition parlementaire pour lui accorder une protection diplomatique. Ils soulignent l’importance de surveiller la situation à Gaza et de promouvoir une paix juste fondée sur le droit international. « Rester silencieux sur Gaza, c’est être complice », affirment-ils.
