Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, et le président du Conseil des droits de l’homme, Jürg Lauber, ont réagi aux sanctions américaines imposées à Francesca Albanese, rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés. Ces sanctions font suite à des accusations d’incitation à la Cour pénale internationale (CPI) contre des responsables américains et israéliens.
Volker Türk appelle à la levée des sanctions
Jeudi, Volker Türk a appelé à la « levée rapide » des sanctions contre Francesca Albanese. Il a rappelé le rôle des rapporteurs spéciaux des Nations Unies qui traitent de questions sensibles et a encouragé le dialogue constructif plutôt que les mesures punitives. Il a également condamné les menaces et pressions exercées sur les institutions internationales, notamment la CPI.
« La solution réside non pas dans le manque, mais dans le renforcement du débat et du dialogue sur les préoccupations concrètes en matière de droits de l’homme qu’ils traitent », a déclaré Volker Türk, selon l’agence Anadolu.
Jürg Lauber regrette la décision américaine
Jürg Lauber a exprimé ses regrets face à la décision de Washington. Il a souligné l’importance des rapporteurs spéciaux dans la promotion et la protection des droits de l’homme et a exhorté tous les États membres de l’ONU à coopérer pleinement avec eux.
Les États-Unis, par la voix du sénateur Marco Rubio, accusent Francesca Albanese de mener des « efforts illégitimes et honteux » et une « campagne de guerre politique et économique » contre les États-Unis et Israël. Les sanctions ont été annoncées mercredi.