États-Unis : La visite controversée d’Itamar Ben-Gvir critiquée au Capitole

États-Unis : La visite controversée d’Itamar Ben-Gvir critiquée au Capitole

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a terminé sa première visite officielle aux États-Unis dans un climat tendu marqué par des manifestations pro-palestiniennes. Lors de son passage au Capitole, plusieurs voix se sont élevées pour critiquer ses actions et sa politique.

Des manifestants pro-palestiniens ont fortement perturbé sa visite en scandant des slogans tels que « Libérez la Palestine », à l’intérieur même du bâtiment du Congrès. Parmi les contestataires, une personne de confession juive a interpellé Ben-Gvir, l’accusant de crimes de guerre et de génocide à Gaza. « Vous êtes un criminel de guerre. Vous devriez être à La Haye », a-t-elle déclaré, une attaque qui a été reprise sur les réseaux sociaux via une vidéo largement diffusée.

Itamar Ben-Gvir avait rejoint le gouvernement du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu en 2022. Sa visite aux États-Unis intervient dans un contexte international tendu, marqué par des critiques internationales sur l’engagement israélien à Gaza. Des sympathisants de la cause palestinienne ont continué de manifester lors des différentes étapes de son déplacement, notamment à l’aéroport de Floride où il a de nouveau été confronté à des critiques sévères.

Dans une déclaration sur le réseau social X, Ben-Gvir a affirmé avoir mené des discussions « importantes » avec des membres influents du Congrès, lesquels auraient montré un « soutien inconditionnel à Israël ». Cependant, il n’a pas mentionné de rencontres avec l’administration américaine proprement dite.

Le ministre a suscité la polémique en affirmant avoir obtenu le soutien de républicains pour un appel à frapper des sites de secours à Gaza. Le Département d’État américain a rejeté ses propos, les qualifiant de « contraires » aux politiques des États-Unis.

L’ancien président Joe Biden avait refusé tout dialogue avec Ben-Gvir, en raison de sa rhétorique controversée et de ses positions jugées extrêmes. Ce boycott visait aussi Bezalel Smotrich, un autre officiel israélien, connu pour ses positions dures envers les Palestiniens et les colonies.

Les tensions sont exacerbées par la guerre en cours à Gaza qui, selon des sources, aurait coûté la vie à plus de 52 300 Palestiniens depuis octobre 2023, majoritairement des femmes et des enfants. Israël fait face à des poursuites à la Cour pénale internationale et à la Cour internationale de justice pour crimes de guerre et génocide.

Ce contenu a été traduit de l’anglais par Mourad Belhaj et lu sur le site de nos confrères de l’Agence Anadolu, relatant une synthèse objective des événements survenus au cours de cette visite diplomatique.

0 COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *