Escalade des Tensions : Les États Arabes Appellent au Calme après les Frappe Isaréliennes en Iran

Les États arabes œuvrent intensément pour contenir les tensions régionales après les frappes israéliennes majeures contre l’Iran. Cela intervient alors que l’armée israélienne a lancé une opération de grande envergure connue sous le nom de « Lion debout », mobilisant plus de 200 avions de chasse et ciblant des installations nucléaires ainsi que des hauts responsables militaires iraniens. En réponse, l’Iran a tiré des missiles balistiques vers Tel Aviv. Ces informations ont été relayées par plusieurs communications officielles des nations arabes, notamment l’Arabie saoudite, le Qatar, l’Égypte, la Jordanie, le Koweït, l’Irak et la Palestine.

En Arabie saoudite, le prince héritier Mohammed ben Salmane a appelé le président américain Donald Trump pour discuter des frappes israéliennes. Selon l’agence de presse saoudienne SPA, les deux dirigeants ont souligné l’urgence de privilégier la retenue et de résoudre les différends par la diplomatie. Dans une autre déclaration, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a fermement condamné l’attaque israélienne comme un revers pour les efforts de désescalade, après des discussions avec son homologue iranien Abbas Araghchi. Faisal a également coordonné des efforts avec ses homologues égyptien et jordanien ainsi qu’avec le ministre norvégien sur les récentes évolutions au Moyen-Orient.

En parallèle, le Qatar, par son Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Mohammed ben Abdulrahman, a exprimé de sérieuses préoccupations quant à cette dangereuse escalade sécuritaire régionale. Lors de contacts avec ses homologues arabes et le ministre iranien, le Qatar a condamné les frappes israéliennes, plaidant pour l’arrêt immédiat des hostilités.

Du côté des Émirats arabes unis, le ministre Abdallah ben Zayed a discuté avec plusieurs homologues internationaux pour renforcer les efforts diplomatiques afin de mettre fin à ces conflits.

L’Égypte, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Badr Abdelatty, a réitéré son refus de toute agression contre la souveraineté nationale des États. Il a mis en garde contre un possible chaos régional en persistant sur la voie de l’escalade. La Jordanie, représentée par le roi Abdallah II et le ministre des Affaires étrangères Ayman Safadi, a également élevé des mises en garde contre les menaces à la sécurité régionale et insisté que la Jordanie ne tolérerait aucune atteinte à sa souveraineté.

En outre, le Koweït et l’Irak ont adopté une position similaire, le ministre koweïtien Abdallah al-Yahya plaidant pour des solutions diplomatiques, tandis que l’Irak a saisi le Conseil de sécurité de l’ONU sur les violations de son espace aérien.

Concernant la Palestine, le vice-président Hussein al-Sheikh a exprimé l’importance de la situation après avoir consulté les ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays arabes.

Ces actions s’inscrivent dans un tableau de tensions accrues au Moyen-Orient, comme rapporté par Anadolu, dont cet article s’inspire pour faire le point de la situation actuelle.