Le gouvernement de Guinée équatoriale a conclu un contrat avec la société chinoise Huawei pour la mise en place d’un système de vidéosurveillance dans les ministères et tribunaux du pays, a annoncé la télévision d’État TVGE ce jeudi.
Cette initiative fait suite à la fuite et à la diffusion massive de plusieurs vidéos compromettantes impliquant Baltasar Ébang Engonga, alias « Bello », directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF). Dans ces vidéos, on le voit filmer ses ébats intimes dans des lieux tels que son bureau au ministère des Finances, les toilettes d’un tribunal et d’autres endroits. Cette affaire a suscité un vif émoi dans le pays, incitant les autorités à prendre des mesures pour renforcer la sécurité dans les institutions publiques.