Départs du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO et élimination du Sénégal à la CAN
La sortie du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) marque un tournant historique. Dans un communiqué signé par les chefs d’État des trois pays, ils ont exprimé leur mécontentement vis-à-vis de l’organisation régionale, l’accusant de s’être éloignée des idéaux des fondateurs et du panafricanisme. Les leaders, le Capitaine Ibrahim Traoré, le Colonel Assimi Goita et le Général de brigade Abdourahamane Tiani ont annoncé leur retrait ‘sans délai’ de la CEDEAO.
Dans le même temps, la compétition sportive la plus suivie du continent, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), a été le théâtre d’un autre événement marquant : l’élimination prématurée du Sénégal. En effet, la sélection sénégalaise, tenant du titre, a subi une défaite lors des huitièmes de finale face à la Côte d’Ivoire, pays organisateur. Ces développements politiques et sportifs ont servi de toile de fond à des œuvres satiriques, notamment par le caricaturiste sénégalais Odia, qui y a vu une source d’inspiration pour établir un parallèle entre ces deux évènements distincts.
La CEDEAO s’est dite ouverte au dialogue pour résoudre la situation, tandis que l’échec du Sénégal à la CAN a été décrit comme un ‘tsunami’ par la presse locale. Ces deux événements ont suscité une vive réaction tant sur la scène politique que sportive, reflétant la sensibilité des sujets traités et l’impact de tels moments sur la conscience collective.
