Corée du Sud : Le président Yoon Suk Yeol face à un possible procès en destitution

Corée du Sud : Le président Yoon Suk Yeol face à un possible procès en destitution

Le parti au pouvoir en Corée du Sud a fermement rejeté l’idée d’une démission volontaire du président Yoon Suk Yeol avant l’issue de son procès en destitution. Lors d’une conférence de presse, le leader temporaire du Parti du pouvoir populaire, Kwon Young-se, a qualifié cette option d' »irréaliste » et d' »inappropriée ». Ce rejet a été rapporté par l’agence de presse Yonhap.

Kwon a fait ces déclarations en réponse à des questions des journalistes sur la possibilité que Yoon abandonne son poste en raison des tensions politiques croissantes liées à son procès. « Je ne pense pas que sa démission résoudrait nécessairement tous ces problèmes, que cela soit légalement et constitutionnellement possible ou non », a-t-il déclaré, ajoutant que « ce n’est pas approprié ».

En précisant que la décision de se retirer revient entièrement à Yoon, Kwon a répondu aux rumeurs concernant une éventuelle « décision majeure » que pourrait prendre l’équipe juridique du président. « Une telle option n’est clairement pas envisagée, et même si elle l’était, ce ne serait pas la bonne démarche », a affirmé Kwon.

Yoon est en effet impliqué dans une enquête criminelle pour abus de pouvoir et insurrection, ce qui en fait le premier président en exercice du pays à être arrêté. Il est également visé par une interdiction de voyager et est suspendu de ses fonctions depuis le 14 décembre suite à un vote du Parlement en faveur de sa destitution.

Son affaire est actuellement devant la Cour constitutionnelle, qui dispose de six mois pour se prononcer sur sa révocation ou sa réintégration. Pour plus de détails, ce texte s’appuie sur une source consultée chez nos confrères de l’agence Anadolu et traduit par Sanaa Amir.

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