Crise Politique en Corée du Sud : Yoon Suk Yeol Refuse une Convocation

Crise Politique en Corée du Sud : Yoon Suk Yeol Refuse une Convocation

En Corée du Sud, la tension politique continue de monter après que le président Yoon Suk Yeol a refusé de répondre à la convocation des procureurs. Ces derniers mènent une enquête sur sa tentative d’instauration de la loi martiale le 3 décembre dernier.

Yoon Suk Yeol, qui fait face à de graves accusations de trahison, ne s’est pas présenté malgré une convocation envoyée mercredi pour un interrogatoire dimanche. Les procureurs envisagent de lui adresser une seconde convocation, considérant qu’il est susceptible d’être poursuivi pour ces accusations.

La situation a culminé en une crise politique croissante dans la quatrième économie d’Asie. Samedi, Yoon Suk Yeol a été destitué par un parlement dominé par l’opposition. Cette issue a été possible grâce à certains législateurs de son propre parti qui ont soutenu la motion de destitution.

La Cour constitutionnelle sud-coréenne doit maintenant décider de confirmer ou non la destitution dans un délai de 180 jours. Si elle est confirmée, cela aboutira à l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle dans les 60 jours suivant la décision.

Yoon Suk Yeol, élu en 2022 pour un mandat de cinq ans jusqu’en 2027, fait face à son destin politique dans un contexte où son administration a été considérablement affaiblie après la victoire de l’opposition lors des dernières élections législatives.

Malgré sa destitution, Yoon Suk Yeol a déclaré dans un message qu’il s’efforcerait de travailler pour le pays « jusqu’à la fin », tentant de rassurer sur son engagement envers la nation sud-coréenne.

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