Corée du Sud : Acquittement du leader de l’opposition Lee Jae-myung

Mercredi, un tribunal sud-coréen a pris une décision marquante en acquittant Lee Jae-myung, chef de l’opposition, dans une affaire de « mensonge » qui pourrait ouvrir la voie à sa candidature pour les prochaines élections présidentielles.

Ce dirigeant du Parti démocratique avait été précédemment condamné à un an de prison avec sursis pour des déclarations présumées mensongères pendant sa campagne présidentielle de 2022, viole les lois électorales sud-coréennes.

La Haute Cour de Séoul a annulé cette condamnation, ce qui a amené Lee à dénoncer l’affaire comme étant purement politique. Il a décrit la procédure judiciaire comme « un gaspillage d’énergie et de ressources publiques ».

Selon le droit sud-coréen, une condamnation pour violation des lois électorales entraîne une interdiction de candidature pendant cinq ans. Toutefois, avec l’annulation de sa condamnation, Lee pourrait être un candidat sérieux si la destitution du président Yoon Suk Yeol est confirmée par la Cour constitutionnelle.

Le président Yoon a été destitué par le Parlement suite à son initiative, le 3 décembre dernier, d’imposer la loi martiale. En cas de confirmation de cette destitution par la Cour suprême, une élection présidentielle devra être organisée dans les deux mois.

Avant l’émergence du scandale de la loi martiale, le mandat de Yoon devait se terminer en 2027. Lee, quant à lui, avait perdu de justesse face à Yoon lors de l’élection présidentielle de 2022, rassemblant 47,8 % des votes contre 48,6 % pour Yoon.

En 2024, Lee a survécu à une tentative d’assassinat après avoir été poignardé au cou lors d’un événement public. Ces informations ont été initialement rapportées par nos confrères de l’agence Anadolu, avec une traduction de Sanaa Amir.