Conseil constitutionnel : Ndiaga Sylla compare la décision à un choix de chauffeur
L’expert électoral Ndiaga Sylla a réagi à la décision du Conseil constitutionnel de s’aligner sur la date fixée par le président Macky Sall lors du Conseil des ministres, pour la tenue de l’élection présidentielle le 24 mars 2024.
« Le Conseil constitutionnel a sagement décidé de se conformer à la date choisie par le Président de la République. Il est important de noter que cet avis avait été donné au Président à l’avance concernant l’examen des recours des candidats », a déclaré l’expert électoral.
« Il n’y a désormais plus de lacune », a ajouté Ndiaga Sylla, « par conséquent, le Président exerce pleinement ses fonctions. En organisant les élections avant la fin de son mandat, le Président de la République restera en poste jusqu’à l’installation du Président élu, comme stipulé dans la décision du Conseil du 6 mars 2024. »
« Pour simplifier », a expliqué Ndiaga Sylla, « c’est comme si j’avais un rendez-vous mais que mon chauffeur n’est pas arrivé à temps. Je décide alors de prendre un taxi qui se gare devant moi. Dans ce cas, je choisis de partir avec le chauffeur du taxi ou avec mon chauffeur ? En fin de compte, le Conseil a choisi de laisser son chauffeur conduire », a-t-il conclu.
Non, la question est plus complexe que cela. Nous ne sommes pas des demeurés. Le CC fait de la politique comme le Président. Un communiqué ne peut pas remplacer une décision. De plus, la loi électorale n’est pas respectée.
Une fois le calendrier est faussé par le Président de la République, il ne reste plus que le consensus. Les tiraillements entre ces deux entités ne feront que compliquer la situation de plus.
Certes la fixation de la date revient au Président de la République, mais le Conseil Constitutionnel l’a poussé à se décider à choisir une date et c’est fait. Le 24 .03 . 2024
Le peuple respire maintenant.
Bien dit. Il faut laisser au prési l’espace pour se bomber le torse. La cnra et rts ont confirmé, c’est l’essentiel allons au but.
Faisons tous semblant de faire croire au président qu’il a le dernier mot. Pour son ego, il semble que ce soit important.