« Cette lettre controversée de l’Assemblée qui défie le CC… », Cheikh Oumar Sy
Cheikh Oumar Sy, ancien député et coordinateur de la coalition « Avec Liguey Kat Yi », exprimant son soutien à la candidature du Premier ministre Amadou Ba, a commenté mardi sur rfm matin, la lettre controversée de l’Assemblée nationale défiant le Conseil constitutionnel.
Selon M. Sy, le contenu de la lettre de l’Assemblée nationale perturbe les Sénégalais épris de justice. Il précise que la décision du Conseil constitutionnel d’annuler le report des élections présidentielles au 15 décembre est adressée au Président de la République. Après l’adoption du report des élections par l’Assemblée nationale, le Président l’a transmis au Conseil constitutionnel pour avis sur sa constitutionnalité.
Cheikh Oumar Sy estime que l’Assemblée nationale n’a pas son mot à dire dans cette affaire. Il interprète la lettre de l’Assemblée nationale comme une défiance envers le Conseil constitutionnel. Il s’interroge sur l’origine de la lettre, se demandant si elle émane du Président de l’Assemblée nationale ou de la conférence des leaders de Bby.
Le coordinateur de la coalition « Avec Liguey Kat Yi » souligne également que la lettre de l’Assemblée nationale n’est pas signée ni par le Président ni par les députés. Il encourage les membres de l’Assemblée nationale à assumer leurs responsabilités en décidant d’adresser directement le Conseil constitutionnel s’ils ne sont pas d’accord avec ses décisions.
In fine, Cheikh Oumar Sy estime que la décision du Conseil constitutionnel est en phase avec la volonté du peuple de voir les élections organisées avant le 2 avril, et il appelle le Président Macky à effectuer la passation de service.
Leur manque de courage et de lâcheté se traduisent par des envois de documents nions signés (on en avait vu avec les PDS qui avait accusé les deux membres du CC).
Tout cela montre qu’ils ne sont pas nombreux: ils sont minoritaires, un groupuscule de rien du tout qui emmerde la majorité silencieuse.
Il est plus que que la majorité se lève pour dire non.
un petit groupe de moins de 1 millions de personnes usent des moyens de l’État (justice et FDS)pour emmerder la majorité de plus de 14 millions de personnes.