Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a fermement condamné les récentes frappes aériennes menées par Israël à Jabalia, dans le nord de la Bande de Gaza. Ces frappes ont causé un lourd bilan humain et conduisent à des appels internationaux pour une intervention visant à mettre un terme à ce qui est qualifié d’attaque génocidaire contre les Palestiniens.
Dimanche, les frappes israéliennes ont frappé Jabalia, le plus grand camp de réfugiés de Gaza, causant la mort d’au moins 36 Palestiniens, dont 15 enfants. De nombreuses personnes ont été blessées et plusieurs demeurent portées disparues. « Je condamne fermement la dernière frappe israélienne à Jabalia qui a causé de nombreuses victimes civiles », a déclaré Borrell dans un communiqué publié sur X.
Borrell a souligné l’usage croissant de termes tels que « nettoyage ethnique » pour décrire la situation dans le nord de Gaza. Il a insisté sur la gravité de la crise humanitaire en cours et a qualifié les déplacements forcés de « violations du droit international ». Selon lui, le risque de famine qui plane sur la Bande de Gaza est alarmant, une inquiétude corroborée par une récente alerte de l’ONU.
Borrell a rappelé que l’utilisation de la faim comme arme de guerre est interdite par le droit international humanitaire et a insisté sur la nécessité d’une action immédiate pour prévenir cette « catastrophe provoquée par l’homme ». Il a exhorté Israël et ses alliés à prendre leurs responsabilités pour mettre fin aux souffrances du peuple palestinien et assurer la libération des otages.
Enfin, Borrell a rappelé à Israël son devoir en tant que puissance occupante, soulignant qu’il incombe à l’État israélien de permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans la région.