Clôture de la 33e édition du festival de jazz de Saint-Louis : un bilan prometteur

Clôture de la 33e édition du festival de jazz de Saint-Louis : un bilan prometteur

Le rideau est tombé sur la 33e édition du festival de jazz de Saint-Louis ce dimanche 1er juin, marquant la fin d’une série de concerts qui ont captivé le public. Lors de cet événement, les organisateurs ont présenté un bilan détaillé de ces journées et ont partagé leurs perspectives pour l’avenir. Cette année, encore, le partenariat avec les organisations du festival a été salué par la directrice générale de la Bicis, Ndèye Coumba Teuw Aw.

Étalée sur cinq jours, cette édition du festival a rassemblé des mélomanes autour de spectacles musicaux diversifiés. Selon Idrissa Bengeloun, président de l’association Saint-Louis Jazz, l’événement a accueilli des artistes de renom provenant de divers horizons, une initiative visant à valoriser la scène artistique sénégalaise. Des collaborations avec des artistes européens, américains et locaux ont permis à certains talents sénégalais de s’imposer sur la scène internationale.

Bengeloun a expliqué que le festival s’engage actuellement dans la formation et l’accompagnement des acteurs culturels. « Il est essentiel que tous les participants soient formés et impliqués dans le festival », a-t-il précisé lors de son allocution rapportée par le site de nos confrères de Sud Quotidien.

La Bicis, une des principales partenaires du festival, accompagne depuis longtemps l’association Saint-Louis Jazz. Ndèye Coumba Teuw Aw a exprimé sa satisfaction à l’idée de renouveler ce partenariat : « C’est avec un grand plaisir que nous souhaitons maintenir et étendre notre collaboration avec d’autres entreprises », justifiant cette volonté par l’impact positif du festival sur les populations.

Bien que l’objectif initial du festival n’était pas de se doter de ressources matérielles, la nécessité s’impose aujourd’hui. Bengeloun a déclaré que l’événement est en pleine croissance, rendant les coûts et les attentes du public de plus en plus élevés, soulignant ainsi la nécessité d’investir dans de nouveaux équipements.

Parallèlement aux concerts, le festival a, comme chaque année, inclus un volet éducatif. La Bicis a organisé un master class pour l’orchestre de la Prytanée militaire de Saint-Louis. Le manque de matériel a été noté lors de cet atelier, et des promesses d’assistance ont été faites pour doter les élèves d’instruments de musique. Une visite a également eu lieu à l’école de kora d’Ablaye Cissoko, un moment de partage sur l’histoire de cet instrument et de la musique mandingue.

Ces informations ont été initialement publiées sur le site de nos confrères de Sud Quotidien, offrant un aperçu clair des réussites et défis du festival de jazz de Saint-Louis.

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