Festival de jazz de Saint-Louis : Des moments de bonnes affaires en ville

 

Les retombées économiques et sociales du Festival international de jazz sont difficilement quantifiables. Cette année encore, des centaines d’opérateurs économiques de la ville de Saint-Louis et autres hommes d’affaires venus des quatre coins du pays et même de l’étranger sont en train de créer des emplois et de réaliser de très bons chiffres d’affaires.

Depuis une semaine, on aperçoit dans toutes les rues, ruelles et artères de Saint-Louis, des visiteurs, touristes et autres étrangers qui débarquent dans la ville avec leurs familles. On assiste impuissant aux rudes empoignades entre certains commerçants ambulants véreux et acheteurs. A Lodo (Nord), Sindoné (Sud) et dans la Langue de Barbarie, les hôteliers rencontrés font savoir qu’ils ont envie de prolonger ce festival d’une semaine.

Ceci, pour la bonne et simple raison que les hôtels et les auberges affichent le plein.
C’est l’occasion, ont-ils précisé, «de travailler sans répit pour résoudre tous nos problèmes financiers. Il nous arrive même de collaborer étroitement avec certaines familles démunies pour les aider à héberger des festivaliers, moyennant quelques espèces sonnantes et trébuchantes ».

Selon nos interlocuteurs interrogés par nos confrères du journal Le Soleil, c’est une manière citoyenne et très intéressante de contribuer efficacement à la lutte contre la pauvreté. D’autant plus que certains touristes, qui ne veulent pas se prélasser dans les hôtels, préfèrent de plus en plus loger dans de grandes concessions où ils ont la possibilité de découvrir les conditions de vie des familles vulnérables, de communier avec elles tout en les aidant à résoudre certains problèmes sociaux.

Un opérateur économique établi à quelques encablures du stade Me Babacar Sèye, propriétaire de trois restaurants, a laissé entendre qu’il met, chaque année, à profit ce festival de jazz pour faire de bonnes affaires.

« Nos clients sont, en général, des touristes qui préfèrent venir manger chez nous et découvrir l’art culinaire sénégalais. Chaque année, ils apprécient le menu riche et varié que nous leur proposons », a-t-il souligné dans les colonnes du journal Le Soleil.

Les chauffeurs de taxis urbains et autres véhicules de transport en commun se remplissent également les poches avant 13 heures et sont obligés de faire travailler tous les jours, de 14 heures à l’aube, deux autres collègues chauffeurs en chômage, en vue de les aider à joindre les deux bouts.

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