L’Observateur, blâmé par le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (Cored), au sujet des cinq (5) quotidiens qui ont publié une interview de Abou Abel Thiam simultanément ne compte pas se laisser faire et veut laver son « honneur » et sa « dignité » car, n’étant fautif de rien du tout.
Pour convaincre de sa bonne foi à ses lecteurs, le journal publie in extenso des messages (sms) que se sont échangés l’auteur de l’article, Ndiaga Ndiaye et Abou Abel Thiam, aujourd’hui de l’autre côté de la profession de journaliste, après lui avoir fait des reproches par téléphone.
Le journaliste: « je ne trouve pas les mots pour te dire que tu m’as fait. On ne peut convenir d’un entretien qui s’est retrouvé partout avec les mêmes termes et le même chapeau. tu ne peux imaginer ce que je ressens. Tu as donné un coup à ma crédibilité. »
Abou Abel Thiam: « Mais Ndiaga, qu’est-ce qui se passe? Je suis choqué par tes termes! De tous les organes, c’est de toi seul que j’ai eu cette réaction! Le mieux est qu’on se parle de vive voix dès que tu pourras…Je n’ai pas pu te joindre. Ma surprise procède de ce qu’il n’y a rien à te reprocher, puisque ton texte n’est identique à aucun autre. Le chapeau est le même, parce qu’à la relecture de mes propos, je l’ai proposé…S’il y a eu tort venant de moi, je te présente mes excuses. »
Le journal précise par ailleurs que c’est ABou Abel Thiam lui-même qui a sollicité cet entretien dont le protocole a été réalisé dans les locaux de l’Obs.
Une presse corrompue jusqu’à l’os