Amadou Ba (Pastef) à Papa Malick Ndour : « Vous ne savez pas lire un rapport de la Cour des comptes … »

Amadou Ba (Pastef) à Papa Malick Ndour : « Vous ne savez pas lire un rapport de la Cour des comptes … »

Le député Amadou Ba de Pastef répond sèchement à Papa Malick Ndour, qualifiant l’ancien ministre de « fantôme de l’économie et des finances ».

Il dénonce une mauvaise lecture du rapport de la Cour des comptes et rappelle que les «écarts, crédits non retracés et discordances» relevés engagent bien des responsabilités.

Il avertit que les fautes de gestion et infractions financières feront l’objet de poursuites judiciaires.

Texte in extenso :

Papa Malick Ndour, le fantôme de l’économie et des finances
L’ex ministre fait remarquer que la Cour des comptes ne mentionne aucun cas de détournement, ni ne prévoie des poursuites dans son Rapport.

Il s’interroge alors sur les propos comminatoires du ministre de la justice qui entrevoie l’ouverture de procédures judiciaires imminentes contre les anciens ministres et DG.

L’ex ministre ne sait pas lire un Rapport de la Cour des comptes manifestement où est totalement ignorant de son mandat dans le contexte de la certification de la situation globale des finances telle que héritée par le nouveau Gouvernement.

Le langage de la Cour dans ce contexte est dominé davantage par la sémantique de la compatibilité. Elle ne dira pas FALSIFICATION ou DÉTOURNEMENT, mais ÉCARTS, CRÉDITS NON RETRACÉS, VARIATIONS, DISCORDANCES, MANQUEMENTS DANS LA GESTION, etc…

Mais, concrètement, cela renvoie à des violations flagrantes et manifestes des règles comptables et financières et engagent la responsabilité.

En effet, et cela a été clairement dit par la Cour des comptes, dans l’Avertissement, avant la présentation du Rapport:
« Les faits relatés dans le présent rapport, présumés constitutifs de fautes de gestion, de gestions
de fait ou d’infractions à caractère pénal feront l’objet, le cas échéant, de déférés, de référés ou
de déclarations provisoires de gestion de fait » ( page 5).

Par conséquent, toutes les fautes de gestion relevées et autres infractions à caractère pénal, feront l’objet de poursuites appropriées dans un second temps.

Ne jubilez pas trop vite, il y a eu des détournements et des fautes de gestion que la cour des comptes et le pool judiciaire financier vont poursuivre et sanctionner.

Honorable député Amadou Ba Pastef

21 COMMENTAIRES
  • DEUG DEUG

    THIEY LES MOUTON DE SONKO LE MENTEUR LE MANIPULATEUR

  • Jean

    S’il y’a des gens assez bête pour lire les postes de Jules martial et de tomber dans ses mensonges, c’est leur affaire

  • Ba mamadou

    CE PSEUDO JULES MARTIAL COMMENCE À NOUS CASSER LES PIEDS ! Y’A PAS MOYEN DE LE BLOQUER OU SIMPLEMENT DE LUI casser la gueule ?💥

  • abou

    ce tembecile de milk ndour moko xolei saaax xamnei cest con apart xouli aaay beute xamoul touss maky le dictateur moniou yap rk mais se cretin ne meriter meme pas detre chef de quartier ta place et en prison cretin

  • beny

    merci honorable député Amadou Ba mais franchement ça ne valait pas la peine de répondre à ce voleur de deniers public qui essaie de mackyller les forfaitures abominables faites par son camp sur les ressources du senegal, l état a l obligation d identifier rapidement ces rapaces et les châtier jusqu au dernier centime de remboursement,on comprend mieux maintenant pourquoi macky opprimait et tuait les senegalais juste pour ne pas quitter le pouvoir apres tant de saccages des finances publiques

  • Salam

    Amadou ba numéro 2 tu est ridicule

  • Dieng

    Lou wére nga wakh point

  • diouf

    OU en est ardo nging avec sa plainte .J’espere qu’il ira la retirer car avec ce genocide financier revelé par la cour des comptes tout est clair à present .

  • Sadi

    la réddition des comptes demandent RAPIDITÉ et RIGUEUR
    ces gens de l’apr peuple bi molén khiff amoul téndéfél.

  • Babanaga

    Je me demande quand les pastefiens vont commencer a travailler pour soulager le panier de la ménagère…
    Sinon rendez nous notre pays et retournez dans l’opposition…
    A part critiquer rien nada touss

    • Xrum xatte

      Retourne en Guinée

  • PATRIOTE

    Un rapport biaisé et incohérent :La Cour des comptes sous pression politique

    Le récent rapport de la Cour des comptes sur la gestion financière du précédent régime s’inscrit dans un contexte hautement politique. Or, loin d’apporter un éclairage impartial sur les finances publiques, il se distingue par des contradictions flagrantes, des imprécisions méthodologiques et une complaisance manifeste vis-à-vis du nouveau gouvernement. Ce document, censé être une référence en matière de transparence budgétaire, semble avoir été rédigé sous contrainte politique, compromettant ainsi sa crédibilité et son objectivité.

    Une analyse approximative de la dette publique

    L’un des axes majeurs du rapport concerne l’encours de la dette publique, mais il se distingue par une absence d’évaluation précise. Alors qu’il affirme que l’endettement de l’État est supérieur aux chiffres officiels, il ne propose aucune estimation concrète et laisse planer l’incertitude sur l’ampleur réelle du phénomène.

    De plus, le rapport souligne des discordances entre les données de la Direction de la Dette Publique (DDP) et celles du Tableau des Opérations Financières de l’État (TOFE) sans arbitrer sur la fiabilité de l’une ou l’autre source. Il en résulte une lecture confuse de la situation budgétaire, où des accusations graves sont portées sans fondement précis.

    Enfin, la Cour critique un manque de traçabilité sur certaines dettes bancaires tout en reconnaissant leur existence, sans apporter d’éléments probants sur leur volume ni leur impact réel sur les finances publiques.

    Une contradiction sur l’évolution des recettes fiscales

    Le rapport dépeint un tableau contradictoire des recettes fiscales. D’une part, il reconnaît que ces recettes ont connu une croissance soutenue entre 2019 et 2023, à l’exception de 2020, année marquée par la crise sanitaire. D’autre part, il affirme que le stock des créances fiscales impayées a progressé de 32 %, sans contextualiser ce chiffre ni en analyser les causes profondes. Cette juxtaposition d’affirmations contradictoires conduit à une lecture erronée de la dynamique budgétaire.

    Par ailleurs, la Cour déplore un suivi insuffisant des dépenses fiscales (exonérations), tout en fournissant des estimations annuelles qui prouvent l’existence d’un mécanisme de contrôle. Cette incohérence illustre une volonté manifeste de pointer des irrégularités sans en démontrer la réalité.

    Des failles méthodologiques

    L’approche méthodologique adoptée par la Cour soulève de sérieuses interrogations. Elle dénonce des pratiques de rattachements irréguliers de recettes visant à minimiser artificiellement le déficit budgétaire, tout en évitant d’examiner d’autres pratiques comptables qui pourraient exagérer certaines dépenses.

    De même, elle qualifie de « opaques » les Comptes Spéciaux du Trésor (CST), mais accepte les chiffres qui en émanent sans expliquer le processus de vérification employé. Une telle contradiction affaiblit la rigueur du rapport et met en doute la fiabilité de ses conclusions.

    Une gestion budgétaire mal analysée

    Le rapport accuse l’ancien gouvernement d’avoir contracté une dette bancaire hors du circuit budgétaire, sans expliciter comment cette dette a pu être dissimulée pendant plusieurs années. Une accusation d’une telle gravité nécessite des éléments concrets, que la Cour ne fournit pas.

    En outre, elle critique les transferts vers les Services Non Personnalisés de l’État (SNPE), laissant entendre qu’il pourrait s’agir d’un détournement de fonds, mais sans fournir de preuve tangible. Une telle approche alimente le soupçon sans étayer les accusations, ce qui nuit à la crédibilité du document.

    Un timing suspect et un manque d’indépendance

    Le contexte de publication de ce rapport soulève des questions légitimes sur son indépendance. Il est rendu public immédiatement après l’arrivée du nouveau gouvernement et reprend presque mot pour mot les déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko sur une supposée falsification des comptes. Cette synchronisation alimente le doute sur une possible instrumentalisation politique de la Cour des comptes.

    De surcroît, le rapport s’appuie sur les documents officiels du précédent gouvernement pour en contester la fiabilité, sans justifier pourquoi certaines données seraient acceptées et d’autres rejetées. Cette sélectivité des critiques renforce l’idée d’un travail orienté.

    Un rapport qui discrédite la Cour des comptes

    Ce rapport, loin d’être un outil rigoureux de transparence budgétaire, illustre les dangers d’une institution sous pression politique. En multipliant les contradictions, les approximations et les assertions non étayées, il affaiblit sa propre crédibilité et jette un discrédit sur l’ensemble du processus d’audit.

    Plutôt que d’être un instrument de vérification indépendante, la Cour des comptes semble avoir cédé à une logique partisane, compromettant ainsi sa mission de garant des finances publiques. Cette situation pose un précédent dangereux pour la gouvernance économique du pays, où l’expertise technique devrait prévaloir sur les agendas politiques.

    • Xrum xatte

      Tu es un sacré idiot tout simplement. Aucun respect pour les Sénégalais.

  • Alioune Toure

    PAPE MALICK NDOUR A DU FIL A RETORDRE POUR AVOIR RECRUTER DES NERVIS DANS L,INTENTION D,INCENDIER MON FILS PAPE ABDOULAYE TOURE.

  • Zazi

    Vous vous êtes bien repu de notre chaire et bien enivré de notre sang, le Sénégal est toujours debout grâce à de digne fils de ce pays….et vous, vous allez à présent rendre compte..

  • Rismo

    Ils aboient, la caravane passe. La Cour des Comptes a rendu son rapport ( rapports que bloquait Macky pour créer une épée de damocles sur certains membres de son gouvernement ). Justice sera faite

  • Citoyen

    Que justice soit faite !
    JUB JUBAL JUBANTI rekk !

  • Trouduc

    Honorable Amadou Bâ , vous avez parfaitement raison. Heureusement que PASTEF et ses alliés ont fortement contribué à l’éveil des consciences. Le peuple ne peut plus être berné.
    Ce ne sont pas les cris d’orfraie de cette opposition moribonde qui réussiront à nous détourner de notre soutien au nouveau régime et à ses leaders .
    Vous avez tout notre soutien
    Allez jusqu’au bout sans complaisance ni faiblesse

  • Jules Martial

    Bédou magique
    Devenez riche en sans aucun inconvénient et sans avoir le sang humain sur les mains . + deux cents vingt neuf 4 6 5 1 0 7 0 3.

    • @le peuple@

      Cest pas une question de savoir lire un rapport mais il est tout simplement de mauvaise foi et cest un imbécile un chien errant ce malck ndour

      • Diouf

        Comment une avocate comme aissatta tall Sall peut ignorer que le seul fait d’écrire son prénom et nom est une signature

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