Alerte en Iran : le ministre français appelle à la prudence

Lors d’une récente audition par la Commission des affaires étrangères du Sénat, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a émis un avertissement pour ses concitoyens. Ce dernier a vivement conseillé de ne pas se rendre en Iran et a demandé aux Français actuellement sur place de quitter le pays. Cet appel fait suite à une évaluation de l’action diplomatique de la France menée lors des 100 derniers jours, ainsi qu’à une anticipation des 100 jours à venir.

Le ministre Barrot a mis en lumière les efforts déployés pour obtenir la libération d’otages français retenus en Iran. Parmi eux, Olivier Grondeau a été libéré le 17 mars, tandis que Jacques Paris et Cécile Kohler sont toujours en détention. « Pour les libérer, nous allons accentuer la pression sur le régime iranien. Nous allons adopter lundi prochain à Luxembourg des sanctions européennes additionnelles contre les responsables iraniens de la politique d’otage d’État », a-t-il déclaré.

Il a également révélé une nouvelle initiative judiciaire en préparation. « Face aux violations inacceptables des droits de nos otages à la protection consulaire, nous sommes en train de préparer une plainte contre l’Iran devant la Cour internationale de justice pour violation du droit à la protection consulaire », a-t-il ajouté.

En abordant la question du programme nucléaire iranien, le ministre français a été clair : « L’Iran ne doit jamais se doter de l’arme nucléaire. » Il a plaidé pour un accord qui limiterait de manière vérifiable et durable les ambitions nucléaires de l’Iran, soulignant les risques d’une confrontation militaire qui déstabiliserait la région si un tel accord échouait. « Une confrontation militaire apparaîtrait presque inévitable, ce qui déstabiliserait durement la région », a-t-il averti.

Au-delà de ces préoccupations, Jean-Noël Barrot a également rappelé les positions de la France sur plusieurs autres dossiers internationaux. Ces dossiers incluent la guerre en Ukraine, le conflit au Moyen-Orient, et la récente guerre commerciale initiée par le président américain. La situation dans les Grands Lacs ainsi que la cybercriminalité transfrontalière font aussi partie des préoccupations françaises actuelles. Comme mentionné sur le site de notre confrère Anadolu, ces sujets représentent autant de défis auquel le ministère des Affaires étrangères doit faire face.