La France condamne fermement la « politique d’otages » de l’Iran

AA / Paris / Ümit Dönmez – La France a exprimé son opprobre face à la « politique d’otages » pratiquée par l’Iran, réaffirmant sa détermination à œuvrer pour la libération de ses citoyens détenus à Téhéran. Cette prise de position a été largement relayée lors du point presse hebdomadaire du ministère des Affaires étrangères, par la voix de son porte-parole Christophe Lemoine.

Christophe Lemoine a chaleureusement accueilli la libération d’Olivier Grondeau, après 887 jours de captivité, résultat d’un effort diplomatique soutenu. Néanmoins, il a souligné la situation préoccupante de Cécile Kohler et Jacques Paris, toujours incarcérés en Iran et soumis à des « conditions indignes et inacceptables ».

« Nous condamnons vigoureusement la politique d’otages de l’Iran et poursuivrons avec fermeté nos efforts pour obtenir leur libération, » a affirmé Christophe Lemoine, insistant sur le caractère inhumain de certaines conditions de détention, assimilables à de la torture selon le droit international. Le président Emmanuel Macron a réagi sur le réseau social X, remerciant les services de l’État et soulignant l’impératif de libération pour Cécile Kohler et Jacques Paris.

Christophe Lemoine a également exhorté les ressortissants français à éviter de se rendre en Iran, recommandant à ceux présents dans le pays de partir « sans délai », à cause des arrestations arbitraires pratiquées par les autorités iraniennes. « Aucun Français n’est en sécurité à ce jour en Iran », a-t-il averti.

Cette déclaration intervient dans un climat de tensions persistantes entre Paris et Téhéran, avec plusieurs Occidentaux détenus sous des accusations d’espionnage jugées sans fondement par leurs gouvernements respectifs. La France ainsi que d’autres pays européens ont vigoureusement dénoncé l’utilisation de ces arrestations comme moyens de pression diplomatique. Ce texte a été initialement publié sur le site de nos confrères de l’agence Anadolu.