Affaires Karim Wade et Khalifa Sall: les errements qui ont coûté cher au régime

« Est ce que le président  a voulu  écarter deux potentielles candidats à l’élection présidentielle,  ou ils  sont poursuivis pour des faits avérés ?,  s’interroge  Ousseynou Samba du bureau d’information du justiciable de l’Ucad.

L’enseignant  est revenu   avant tout   sur les accusations  contre  Karim Wade   pour enrichissement illicite   qui  selon lui , n’a aucun sens. D’ailleurs, dit-il ,  c’est la raison pour laquelle Monaco a refusé  d’exécuter une décision rendue sur la base d’une infraction qui n’existe pas en France.

Karim tout comme  Khalifa Sall sont poursuivis pour avoir dilapidé les biens de l’État. Mais précise t-il,  les deux cas ne sont pas semblables.

Pour lui , la seule similitude des deux cas,  c’est la légèreté avec la quelle l’Etat  du Sénégal violent ces propres règles  uniquement dans le but  de poursuivre  et  condamner ces deux adversaires .

L’Etat a failli   dans tous ces dossiers  parce qu’ il s’agit des dossiers de purs grand commun qu’il  a politisés. Il n’aurait  dû jamais avoir cette ampleur s’il  avait respecté les droits de procédures pénales. Ces  dossiers ne  devaient  pas avoir  tous ces déshydratants comme la conférence du procureur  qui avait entré dans les considérations subjectives  et sans présager nullement ce que la décision sera. Il devait se limiter à la relation des faits.

Par  contre  pour   les procédures,  en ce qui concerne le fond, le droit a été dit,  mais  la forme a été biaisée.

L’affaire Aida Diongue a duré deux ans. Pourquoi alors toutes ces précipitations ? Questionne t-il. D’après lui ,  des  milliers  de dossiers beaucoup plus urgents sont  en instance sur  la table  du juge d’appel.

 

 

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