Affaire du Sénégalais arrêté aux États-Unis : Me Patrick Kabou alerte contre les bavardages nuisibles

Affaire du Sénégalais arrêté aux États-Unis : Me Patrick Kabou alerte contre les bavardages nuisibles

L’arrestation récente d’un ressortissant sénégalais aux États-Unis suscite une vague de réactions sur les réseaux sociaux, mais aussi de vives inquiétudes de la part de certains professionnels du droit. Parmi eux, Me Patrick Kabou, avocat , a lancé un message fort et sans détour à l’endroit des internautes et des commentateurs improvisés.

Dans une publication largement relayée, l’avocat a déploré les prises de parole intempestives autour de cette affaire délicate. « Chers amis, savants et sachants en tout, j’attire votre attention sur le fait que vous nous rendez la tâche difficile, très difficile même », a-t-il déclaré, soulignant les conséquences parfois désastreuses que peuvent avoir les commentaires publics dans des procédures judiciaires à l’étranger.

Selon Me Kabou, les vidéos, lives et commentaires diffusés sur Internet sont souvent utilisés comme pièces à conviction par les autorités étrangères, notamment les procureurs américains, pour renforcer les charges contre les accusés. Plus grave encore, ces contenus sont parfois traduits et fournis aux autorités par d’autres compatriotes eux-mêmes. « Vos lives et autres sont exploités par la partie adverse et, la plupart du temps, leur permettent de mieux le connaître pour, enfin, charger encore plus les compatriotes en situation difficile », a-t-il alerté.

L’avocat appelle donc à un silence stratégique et respectueux : « Un dossier judiciaire, c’est une vie, pas un sujet de diversion. SVP, ne sacrifiez pas nos propres compatriotes si vous n’avez pas accès aux dossiers. »

Me Kabou a également révélé que certains Sénégalais ont déjà été expulsés des États-Unis en raison de la multiplication de contenus diffusés en ligne. Il évoque les « langues pendues » qui, au nom de la vérité ou de la notoriété, compromettent involontairement la situation d’un compatriote en détention ou en instance de jugement.

En guise de conclusion, il lance un appel simple, mais fort : « Par politesse, fermez-la SVP. »

11 COMMENTAIRES
  • Dipo

    Kii mo am fiit

  • Walf

    Maître cherche un poste

    • Bayil doul

      Bayil doul ! l ne dit que la vérité ! Petit imbécile

  • Ibrahima

    Monsieur Alioune TOURÉ, vous êtes hors sujet, les gens ne réagissent pas de manière délibérée mais à partir des informations reçues qui dénotent une légèreté du dossier

  • Alioune Toure

    MOI PRESONNELLEMEŅ JE SUIS MOURIDE ET PETIT FILS DE CHEIKHE HAMADOU DIAWE PAKHÀ:MAIS JE CONSENS QUE NOTRE COMPATRIOTE SERIGNE SALIOU NDOYE N,A PAS RESPECTÈ LA REGLE QUI DIT QUE LE CLIENT EST ROI.UN TAXI EST UN TRANSPORT COMMUN ET NON INDIVIDUEL.NEANMOINS NOUS PRIONS LE BON DIEU DE LE TIRER D,AFFAIRE.

  • Zzj

    Maitre, respecte nous.

  • Sow

    Me toi tu sais que depuis vous êtes là vos bavardages portent préjudice au pays vous êtes tous des connaisseurs alors que vous nuls

    • Sow des cons

      Sow le connard, réfléchis un peu mais pas comme un con de Peul ! Il ne dit que la vérité ! Pourquoi les cons de peuls vous n’aimez pas qu’on vous dise la vérité ? Idiots !

  • Momar

    Les témoignages positifs peuvent aussi aider

    • Yeah man

      Des Sénégalais s’inquiètent pour l’un de leurs compatriotes arrêté aux États-Unis. Selon Pulse, il s’agit de Serigne Saliou Ndoye, un chauffeur de taxi qui aurait effrayé sa passagère, en lui disant qu’il préférait écouter le Coran plutôt que de la musique. « L’incident » poursuit Pulse « serait lié à un malentendu culturel et linguistique », qui a conduit le chauffeur de taxi en détention préventive au Texas, où il réside. « Sa passagère aurait été prise de panique et aurait exigé de descendre immédiatement, alors que le véhicule roulait sur l’autoroute. Le taximan aurait refusé, invoquant des questions de sécurité ». « Un refus », ajoute Pulse, « interprété par la passagère comme une séquestration ».

      * * *

      Taximan sénégalais arrêté aux USA : « Je n’écoute pas de la musique mais le Coran », la phrase qui a effrayé la passagère

      Serigne Saliou Ndoye, un Sénégalais établi aux États-Unis, précisèment au Texas est actuellement détenu à la suite d’un malentendu culturel et linguistique.

      Un taximan ressortissant sénégalais est en détention préventive dans le pays où il réside, aux États-Unis, plus précisément au Texas. Selon ses proches interrogés par L’OBS, il serait au centre d’un incident mal interprété. Si l’on s’en tient à leur exposé des faits, l’incident serait lié à un malentendu culturel et linguistique. Ils racontent qu’au cours d’une course, une passagère américaine a demandé à Serigne Saliou, taximan, de mettre de la musique. Celui-ci, avec un anglais qu’ils décrivent comme limité, aurait répondu qu’il n’écoute pas de musique et préfère écouter le Coran, conformément à sa pratique religieuse.

      Aucun acte criminel de nature sexuelle n’a été constaté ni retenu contre le taximan sénégalais

      La passagère aurait alors été prise de panique et exigé de descendre immédiatement, alors que le véhicule roulait sur une autoroute. Le taximan Serigne Saliou aurait refusé, invoquant des raisons de sécurité. Un refus interprété par la passagère comme une séquestration, une accusation que ses proches jugent infondée. Selon des informations proches du dossier, aucun acte criminel de nature sexuelle n’a été constaté ni retenu à ce jour.Hier, ses compatriotes, qui le décrivent comme un homme engagé dans sa foi et attaché aux valeurs de sa communauté, ont massivement investi les réseaux sociaux pour solliciter l’intervention des autorités sénégalaises.

      58 000 personnes ont signé une pétition pour soutenir Serigne Saliou Ndoye

      « Nous appelons les autorités américaines à mener l’enquête avec neutralité », insistent les proches dans leur communiqué. Une pétition a été lancée sur la toile, recueillant rapidement de nombreuses signatures et traduisant l’engagement fort de la communauté. En moins d’une semaine, plus de 58 000 personnes ont signé une pétition pour soutenir Serigne Saliou Ndoye. Derrière cette vague de solidarité, un sentiment d’injustice et un besoin de reconnaissance du vécu des migrants confrontés à des situations où la barrière de la langue peut devenir un piège redoutable. Joint au téléphone, une source au sein du Secrétariat général des Sénégalais de l’étranger indique que l’affaire a été prise en charge. Les parties prenantes auraient déjà été contactées et une suite est à prévoir dans les prochains jours.

  • Elles aiment les hommes IDIOTS et VIOLENTS

    « Il a fracassé la tête de ma mère, lui a pété le nez à deux reprises » : Alain-Fabien Delon dévoile le côté sombre de son père

    Le 18 août dernier, la France retenait son souffle avant d’apprendre la disparition d’Alain Delon, monstre du cinéma français à l’âge de 88 ans. S’il était considéré comme une légende, chez lui, l’acteur avait un comportement qui choquerait ceux qui l’idolâtraient.

    Des témoignages recueillis par Laurence Pieau (ancienne directrice de la rédaction du magazine Closer) et François Vignolle (coordinateur enquêtes/police/justice du groupe M6) dans leur bouquin « Les Derniers jours du Samouraï », décrivent les derniers mois d’Alain Delon ainsi que des éléments de sa vie.

    Actes violents et menaces de mort

    Dans cet ouvrage, les fils Anthony et Alain-Fabien ont témoigné de la violence qu’exerçait leur père sur eux lorsqu’ils étaient jeunes ainsi que sur les femmes qui l’ont accompagné durant sa vie. Alain-Fabien dévoile les coups qu’a subis sa mère, Rosalie van Breemen. « Il a fracassé la tête de ma mère, lui a pété le nez à deux reprises. Il lui a pété les côtes, il lui a pété huit côtes… », décrit le fils d’Alain Delon, dans des propos rapportés par nos confrères du Parisien.

    Le plus jeune de la fratrie explique ensuite qu’Alain Delon avait également été violent avec Hiromi Rollin, qu’il présente comme une compagne de l’acteur défunt. « Le nombre de fois où il a foutu sur la gueule de Hiromi, je ne saurais les compter ». Ce témoignage est d’ailleurs confirmé par une amie de l’ancienne assistante-réalisatrice qui a déclaré qu’Hiromi était souvent « avec des yeux au beurre noir et des bleus ».

    Pire encore, le témoignage d’Hiromi Rollin auprès de la police, glaçant. Elle affirme avoir « reçu plein de fois des coups de pied ». Un jour, il l’aurait même étranglée et aurait pointé son arme derrière sa tête en lui disant : ‘Je vais te tuer ‘.

    De plus, dans « Les Derniers jours du Samouraï », les journalistes relatent en détail comment la Japonaise s’est fait expulser du domaine de Douchy. Hiromi Rollin explique, elle, que toutes ses affaires auraient été brûlées par les enfants d’Alain Delon.

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