Yémen : Huit civils blessés lors de frappes aériennes américaines à Sanaa
Le groupe Houthi du Yémen a signalé que huit civils, dont deux enfants, ont été blessés suite à une attaque aérienne menée par les États-Unis sur la capitale du Yémen, Sanaa, samedi dernier. Selon une déclaration de la chaîne de télévision Al-Masirah publiée sur Telegram, les frappes ont ciblé un quartier résidentiel situé à l’ouest d’Ar-Rawda, dans le district de Bani al-Harith, à Sanaa.
En plus de ces attaques, Al-Masirah a rapporté que le port de Ras Isa, dans le district d’Al-Salif, province d’Al Hudaydah, a également été la cible de frappes aériennes américaines. Ces informations ont été diffusées alors qu’aucun commentaire officiel n’avait encore été émis par Washington jusqu’à 20 h 20 GMT.
Des sources anonymes ont indiqué à Al-Masirah qu' »une série de trois frappes aériennes américaines a visé le navire israélien saisi Galaxy Leader », sans toutefois fournir de détails supplémentaires. Par ailleurs, il est rapporté que depuis le 15 mars, les États-Unis ont conduit plus de 1 200 frappes aériennes au Yémen, causant la mort de plus de 217 civils et blessant plus de 430 autres, notamment des femmes et des enfants, selon des données fournies par les Houthis. Ces chiffres n’incluent pas les pertes du côté des forces Houthi.
Le président américain de l’époque, Donald Trump, avait annoncé le mois dernier avoir ordonné une « action militaire décisive et puissante » contre le groupe Houthi, menaçant de les « anéantir totalement ». En réaction aux tensions dans la région, les Houthis ont intensifié leurs attaques contre des navires naviguant en mer Rouge, mer d’Arabie, ainsi que dans le détroit de Bab al-Mandab et le golfe d’Aden, à partir de novembre 2023.
Ces actions font suite à un retournement de situation après qu’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, mouvement de résistance palestinien, a été rompu, Israël ayant repris ses frappes aériennes sur la Bande de Gaza le mois dernier. Pour plus de précisions, l’information a été reproduite d’une traduction anglaise par Mourad Belhaj, d’Anadolu.
