Yaye Fatou Diagne : « Le Promise veut améliorer le revenu des bénéficiaires… »

Le gouvernement du Sénégal, en partenariat avec la Banque Islamique de Développement (BID), a mis sur pied le Programme national de développement de la microfinance Islamique (PROMISE) pour diversifier les sources de financements de projets des jeunes et des femmes, a rappelé, ce mercredi, à Dakar, la coordonnatrice Yaye Fatou Diagne, qui s’exprimait lors d’un atelier de sensibilisation sur le PROMISE et la Microfinance Islamique. Selon elle, la finalité est de voir la branche de la microfinance islamique devenir performante.

Le rôle de la presse

« Nous sommes en atelier avec les acteurs de la presse dans le cadre d’une formation et de l’initiation à la microfinance Islamique. Le Promise a pour mission d’implanter dans notre pays les canons de distributions et les pratiques effectives de la microfinance Islamique. Dans ce volet, nous avons besoin des acteurs de presse pour nous accompagner dans la vulgarisation de notre mission« , a expliqué Yaye Fatou Diagne, coordonnatrice du Promise, qui appelle la presse à devenir un relais important pour les populations.

La régularisation 

Elle poursuit dans ses explications: « Du moment qu’on a trouvé un terrain vierge. Il fallait d’abord faire un plaidoyer pour le cadre réglementaire. Cela a été fait. Et maintenant, il faut assurer une formation des différends acteurs et un accompagnement pour pouvoir ouvrir les guichets de microfinancement Islamique. Et par ricochet, faire connaitre à la population sénégalaise des tenants et les aboutissants de la microfinance Islamique ».

« Aujourd’hui, nous en sommes dans un parallélisme parce que l’un ne peut pas aller sans l’autre. Nos deux cibles que sont les cibles primaires et secondaires devraient aller ensemble. Par rapport au SFD, nous avançons avec eux pour leur demande d’autorisation par la direction de la réglementation et la Bceao », a-t-elle ajouté.

La responsabilité promise

Le promise n’est pas la Direction de l’entrepreneuriat Rapide (DER) et ne fonctionne pas de la même manière. « Nous amenons les SFD à contracter avec la banque islamique. Donc, c’est le SFD qui prend l’engagement de prendre un prêt mais pas à nous. Si quelqu’un prend son prêt, ce ne serait pas à nous de lui dire vous allez faire ceci ou cela. Notre rôle c’est de former les populations pour qu’ils soient apte à faire des transactions », explique Madame Diagne qui souligne que le promise a un fonds de refinancement de 30 milliards de FCfa.

Rappel: 

La microfinance islamique est un mode de financement inclusif dont les principes reposent sur la foi, l’éthique et la solidarité.

2 COMMENTAIRES
  • Malick Diallo

    domage que vous avez passer a cote le micros finance ne peux rien arranger ca fait que endette nos mamans comme disait soncko il faudras creer des insdistruits pour que nos enfants travaille ce gouvernement qui ce dit emergent nont pas de visions dans toutes choses quil font ya pas trensparence. les copains les copines qui vont en benificiers .sont que des leurres .

  • Lamine Ndiaye

    J ai pas compris le rôle de PROMISE. Il font de l intermediation entre la banque islamique et les futurs empruntaires..donc sensibilisation et formation etc.. Alors à quoi servira le fond de refinancement de 30 milliatds si c est pas PROMISE qui finance..? a moins que la confusion vienne de l article..CQFD

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