Y en a marre au Congo: Un titre qui rappelle une des aventures de Tintin. Le leader du mouvement activiste sénégalais raconte dans ce compte rendu détaillé de l’agence de presse sénégalaise toutes les péripéties de leur voyage au pays de Kabila
Le mouvement »Y en a Marre » était parti en République Démocratique du Congo pour aider les jeunes de ce pays à « construire une citoyenneté africaine sans violence », a expliqué, vendredi à Dakar, son coordonnateur Fadel Barro.
« Nous avons été approchés par des jeunes, des Congolais, qui ont voulu mettre en place un mouvement citoyen apolitique du nom de Filimbi, qui veut dire en langue swahili +le sifflet+, car au lieu de brandir des armes, nous préférons les mots », a déclaré Fadel Barro.
Il s’exprimait en marge de la conférence de presse organisée au siège de Y en a marre, à Dakar.
« Ils nous ont contactés et sont venus nous voir à Dakar. Les jeunes de Filimbi étaient meurtris par le fait qu’à chaque fois, dans leur pays, ce sont les armes qui parlent. Ils voulaient avoir des jeunes qui parlent de citoyenneté, de civisme, de l’émancipation des jeunes mais juste avec les mots », a expliqué Barro.
»Quand ils nous ont parlé de ce projet, ça nous a séduits, parce que rentrant dans nos principes », a t-il dit.
« Depuis un an et demi, le voyage devait se faire. Il était question de déplacer 50 personnes jusqu’ici mais les jeunes congolais n’avaient pas les moyens. On s’est dit que c’était plus simple de déplacer des membres de Y en a Marre », a t-il indiqué.
« Il nous fallait des partenaires financiers pour nous accompagner dans ce projet. Ils (les Congolais) ont contacté plusieurs ONG parmi celles qui ont répondu, il y avait l’USAID et d’autres ONG », a encore dit Fadel Barro.
Il a ajouté : »C’est pour cela qu’il a été décidé qu’on y aille à trois dans un premier temps… Nous avons déposé des demandes de visa en bonne et due forme ».
« Quand nous sommes arrivés, le comité d’accueil composé des membres de « Filimbi » nous a logé dans un hôtel à Kinshasa. Le soir, on a fait une petite réunion sur les activités qui allaient démarrer le lendemain, avec tous les partenaires comme la LUCHA (lutte pour le changement) des organisations chrétiennes, des membres de l’USAID et d’autres organisations », a t-il fait savoir.
« C’est le soir que les organisateurs sont venus nous trouver à notre hôtel pour nous demander de le quitter, à cause de problèmes de sécurité, ils nous ont proposé de venir chez eux pour être plus à l’aise », selon le coordonnateur de Y en a Marre.
« Le lendemain, on a décidé de partir à Massina, dans la banlieue de Kinshasa, pour une conférence de presse », a t-il dit.
« Nous étions aux questions-réponses quand on est venu nous dire que la police était là. Ils (les policiers) nous ont embarqués dans des Pick-up. Ils nous ont amenés dans les locaux de l’Agence nationale des renseignements où nous avons été répartis selon nos nationalités », a raconté Barro.
»Ils nous ont ensuite amenés dans un appartement qui faisait office de cellule dans les locaux de l’Agence nationale des renseignements ou il y avait des matelas et nous y avons passé la nuit », a-t-il expliqué.
« On ne savait pas qu’au moment ou se tenait notre conférence, il y avait une autre conférence ou l’on nous présentait comme 4 commandos venus de l’Afrique de l’Ouest pour déstabiliser le Congo ».
« Le lendemain, c’est tard dans la soirée que le consul du Sénégal Ibrahima Timbo et un avocat sénégalais nous ont apporté à manger et nous ont rassurés que les autorités sénégalaises faisaient tout ce qui était en leur pouvoir. les policiers ont confisqué nos téléphones et ont consulté nos e-mails », a dit l’activiste.
« Le mardi, ils ont commencé les enquêtes. Il s nous ont auditionnés, nous ont demandé ce représentait »Y en a Marre ». C’est le 18 mars, qu’ils nous ont dit que nous étions libres. Une caméra nous a suivis jusqu’à l’aéroport où nous avons pris l’avion sur le vol de Bruxelles avant de rejoindre Dakar à jeudi 16 heures », a t-il ajouté.
Les trois militants de « Y en a Marre » et un membre du mouvement citoyen burkinabè « Balai citoyen » ont été arrêtés dimanche dernier, à Kinshasa, la capitale de la RDC. Ils étaient partis sensibiliser les jeunes congolais sur la gouvernance et la démocratie, à l’invitation de la société civile de ce pays.
Une vingtaine de personnes, dont des journalistes, avaient été arrêtées en même temps, lors d’une conférence de presse donnée par les militants des mouvements citoyens sénégalais, burkinabè et congolais. Certaines d’entre elles ont été libérées le même jour.
Le climat politique est actuellement tendu en RDC. Le président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, est soupçonné par l’opposition de se préparer à l’élection présidentielle de 2016, ce que ne lui autorise pas la Constitution du pays.
Ils ont été libérés, mercredi en début de soirée et expulsés du pays, après avoir été déclarés persona non grata par les autorités congolaises.
fadel……si kabila te rend cette fois………..maky ne va pas intervenir…………bande de voyous
bien et du courage chers amis
vous avez de la chance .
je voulais dire ca comme la cambié est dans le senegal il fallait commender par la je pense que vous y aller
apres je crois que vous allez en gambie .ah la ba jameh va vous tué
Comme vous le savez ,on a râle bol chez nous et vous allez chercher quelque chose à faire au rdc!pratiquement notre problème ne vous intéressez pas ?
vive y'en a mareeeeeeeeee
Bien joué "Y en a marre". On a vu pires dictatures, elles ont fini par tomber. A quel prix? Au prix de la Liberté, de la Démocratie.
copin ici c congo afrik centrale pa de democratie lambe len fenene
si jamais la RDC "Congo " aller basculé vers le chaos la déstabilisation où de conflit interne coïncidant avec leurs voyage en territoire congolaise LES PRO- KABILA et partisans du régime en place allez cibler la toute la communauté sénégalaise en les assassinant tous pour complice. faute de qui des gens opportunistes qui s'en fou des ressortissants sénégalaise .
votre y en a marre doit se limiter au Senegal. c le conseil que Je vous Donne. Sinon vous courrez des risques que vous regreteriez