Le président des États-Unis, Joe Biden, a fait une entrée remarquée en Angola ce lundi, où il a été accueilli par une foule en liesse. Il s’agit de sa première visite officielle en Afrique subsaharienne depuis son accession à la présidence.
Ce déplacement en Angola est vu comme une réponse à un engagement pris de longue date envers le continent africain. Selon le bureau du président, cette visite met l’accent sur le renforcement des liens économiques et historiques avec ce pays d’Afrique australe.
Parmi les projets clés de cette visite figure le corridor de Lobito, une initiative soutenue par les États-Unis d’une valeur estimée à 11 milliards de dollars. Ce projet vise à réhabiliter une voie ferrée de 1 287 kilomètres, qui reliera le port angolais de Lobito à la République démocratique du Congo et à la Zambie. L’objectif principal est de faciliter l’exportation de ressources stratégiques comme le cuivre et le cobalt, essentiels aux technologies vertes.
Cette initiative a également pour mission de réduire la dépendance envers les infrastructures chinoises dans la région. Durant son séjour, Joe Biden prévoit de visiter le musée national de l’esclavage à Luanda, un lieu chargé d’histoire qui retrace la traite transatlantique des esclaves.
Il est aussi prévu que le président américain tienne des entretiens avec Joao Lourenco, le président de l’Angola. Les discussions porteront sur la coopération sécuritaire et l’établissement de partenariats économiques. Biden rencontrera également des dirigeants de pays voisins afin d’explorer les possibilités de collaboration régionale.