Violences faites aux femmes : L’Udfs interpelle l’Etat…

L’Udfs a réagi face aux violences faites aux femmes. Ndeye Lucie Cissé, dans une note parvenue à senego, remarque que « les récents événements survenus avec les meurtres successifs, atroces et inqualifiables de Dieynaba Yade à Thiès et de Bineta Camara à Tambacounda, entre autres, remettent au goût du jour un phénomène quasi récurrent de violences multiples faites aux femmes, cette couche encore vulnérable de la société sénégalaise« .

L’Union démocratique des femmes du Sénégal (Udfs), une organisation affiliée au Parti de l’Indépendance et du Travail (P.I.T Sénégal), s’incline devant ces victimes innocentes de ce quelle qualifie de « barbarie injustifiable. Ce dont il s’agit dans ces cas, ce sont les mutations profondes et négatives qui obèrent les consciences et conduisent à des attitudes de violence faite aux enfants, aux adolescents et aux femmes dans notre pays« .

« Il y a belle lurette que l’éducation à tous les niveaux est insuffisante pour faire émerger des citoyens conscients des vertus cardinales qui fondent le commun vouloir de vivre ensemble. Aucune société ne peut vivre dans la peur quotidienne face à des agressions multiples, dont hélas, les femmes font encore les frais. Ces cas sont révélateurs de cette situation intolérable, indigne d’une société moderne imbue de ses valeurs morales positives« , poursuit la présidente des femmes du PIT /Senegal.

Pour Ndèye Lucie Cissé, l’éducation, « par l’exemple dans la famille et dans les institutions scolaires ainsi que dans la société, avec les changements d’attitude et de mentalité doit être revue« . L’Udfs invite, ainsi l’État, face à cette situation, « à prendre des mesures plus énergiques, plus dissuasives pour des solutions à de tels crimes aussi horribles qu’inqualifiables« .

Et pour conclure, l’Udfs s’est incliné « devant la mémoire de ces innocentes victimes et prie pour le repos de leur âme« .