Dans un post publié sur sa page Facebook, le commissaire divisionnaire de police à la retraite, Boubacar Sadio est revenu sur les violences électorales survenues à Saint-Louis. Pour lui, il est impératif d’aller au-delà de l’arrestation des nervis et de la saisie des armes utilisées pendant ces événements tragiques.
« Je reviens sur les violences survenues à Saint-Louis pendant la campagne électorale pour demander à la justice d’aller jusqu’au bout. On ne doit pas se limiter à l’arrestation des nervis et à la saisie des armes doit ils étaient dépositaires », demande Babacar Sadio.
Selon lui, ces nervis et autres éléments de la garde rapprochée ont été recrutés, armés et rémunérés par les responsables de coalition qui doivent être poursuivis en tant que commanditaires ou complices.
« Laisser le dossier en l’état aurait les relents d’un travail inachevé voire d’un déni de justice. Pour accompagner les nouvelles autorités, il faut que la justice s’inscrive dans une démarche de rigueur et de tolérance zéro, le temps de consolider les bases de la nouvelle ère de rupture », déclare le commissaire divisionnaire de police à la retraite.
Pour lui, le développement ne peut s’accommoder de l’anarchie. « J’entends déjà les cris d’orfraie des démocrates autoproclames qui vont dénoncer une dictature rampante. Sévir, dans le strict respect des lois et règlements, peut avoir une valeur pédagogique », ajoute-t-il.