Le Collectif Binta Camara (Le CBC) né des larmes d’une jeune fille fauchée à la fleur de l’âge par un prédateur sexuel féroce et sicaire qui plongea tout un pays dans l’acrimonie, la désolation et la totale confusion d’un acte plus que barbare.
La mort de Binta Camara, au regard de la relation qu’entretenait l’inculpé et la famille de la victime reste à ce jour l’assassinat porté sur une femme qui a le plus fait parler de lui tellement il fut affligeant et bouleversant au regard de l’âge de la victime à la promesse d’un avenir radieux qui venait d’être avachie.
Pour cela, pour que nul autre meurtre de ce genre ne puisse se reproduire dans l’avenir, « Le Collectif Binta Camara, lance un appel à l’endroit du gouvernement sénégalais car selon ce collectif « se taire c’est participer, communiquer c’est taire la violence faites aux femmes »
« Nous lançons un appel au gouvernement. Se taire c’est participer à l’épanouissement d’un mal alors la communication orientée, organisée avec une très bonne cible impliquée, c’est taire la violence faite aux femmes » a indiqué Le CBC dans un communiqué envoyé à senego.
« Nous disons solennellement, le temps est venu d’un sursaut collectif. Un sursaut de toutes et tous. Ce sursaut doit être collectif. Nous en avons la conscience Ce sursaut viendra d’abord de l’engagement total du Gouvernement », a de plus ébauché Le CBC.
« Au courage de ces femmes nous ne pouvons pas répondre par la lâcheté du silence. Ne rien faire, c’est laisser faire. Chaque année, plus d’une centaine de femmes sont assassinées par leurs conjoints à travers le Sénégal, l’Afrique et le monde. Une femme sur dix est victime de violences sexuelles. Ce n’est pas parce que l’alerte sonne sans cesse qu’il faut cesser de l’entendre. Ces violences son indigne », précise Le Collectif Binta Camara.
Il rajoute, toujours dans ce communiqué signé par la dame Rama Tandjigora, cinéaste : « Au nom de nos principes par respect pour le courage des femmes qui se battent chaque jour contre la lâcheté de la violence, nous devons faire front. Nous devons être à leurs côtés. Notre refus des violences sexistes ne doit pas être une posture, il doit être un projet, une politique publique à part entière, autour de laquelle j’appelle tous nos concitoyens à se mobiliser ».
« Ce combat ne date pas d’aujourd’hui. Je le sais. Je connais, j’ai vu même encore aujourd’hui l’investissement des associations qui au quotidien se mobilisent pour épauler les victimes, pour les informer sur leurs droits, pour les accompagner dans des démarches qui sont encore trop souvent des parcours du combattant dans lequel tant de femmes renoncent, subissent en espérant que la violence cessera. Il faudrait plus de loi contre ces violence gratuite faites aux femmes. Face à la violence, il n’y a d’autre réponse que la mobilisation générale »; termine Le CBC qui reste convaincu que « se taire c’est participer alors que communiquer c’est taire la violence faite aux femmes ».
BRAVO pour le combat que mène le collectif BINTA CAMARA. Je suis pour le moins convaincu qu’une partie de la solution à ce fléau dépendra de la remise en cause d’une certaine forme de mentalité incrustée dans notre culture africaine profondément machiste qui considère » la femme » en générale comme soumise à l’homme qui en dispose à souhait, en la cloisonant dans une posture inférieure. Il est temps que tous les acteurs socio culturels, politiques prennent ce problème à bras le corps afin d’amorcer un travail de fond, il ny a plus de temps à perdre car le chemin est très long.
L’Afrique ne peut prétendre à un vrai développement si la femme n’occupe pas une place prépondérante dans notre société africaine.. .
Disons..se.taire.a.de.telle.violence.en.vers.les.femmes.cest.plus.lacbhe..est.pourtant.tous.les.gouvernments.qui.passent..sans.les.femmes.ils.ne.seront.pas.la.donc.respect.a.nos.femmes..il.faudra.appliquer.la.peinne.de.mort.a..ces.laches.