Un début de solution pour les problèmes migratoires (Papa CISSÉ)*

Les occidentaux ont à revoir leur politique extérieure et les clauses issues de leurs différents partenariats avec les pays africains.

Tout en sachant que les retombées économiques, sociales et techniques qui découleront de ces ententes interétatiques vont forcément décliner les orientations futures de la jeunesse de ce continent.

Faibles, elles ne pourront contribuer à offrir une politique de jeunesse adéquate aux pays d’Afrique, une demande qui de plus en plus accroît sa soif de mânes financières, ceci dû au rajeunissement de la population active africaine.

Fortes, les pays africains auront suffisamment de capitaux et fin prêts à répondre aux attentes de la population jeune avec une meilleure politique de promotion des entreprises nationales, qui à leur tour participeront à créer des emplois et réduire la précarité sociale.

Les multinationales se doivent de cultiver les relations de confiance entre elles et les populations locales, par des possibilités de formation offertes exclusivement à la jeunesse sur les nouveaux métiers, la promotion ou le sponsoring des activités sportives, la priorisation de la main d’oeuvre locale dans le secteur d’activités privées, la transformation locale de certaines matières premières, pour ainsi permettre au secteur secondaire, pourvoyeur d’emplois, de se développer et booster inclusivement les économies africaines.

Ce qui de facto enterre ce sentiment anti-occidentale que prêchent certains mouvements.

Les entreprises internationales donnent cette impression de ‹‹ pilleuses ›› de ressources naturelles, de matières premières selon certaines mentalités noires africaines et ce, du fait que le public méconnaît souvent le fond des contrats négociés sur ses avoirs naturels. Ce qui implique la responsabilité des gouvernants africains, qui pour la plupart, agissent dans l’ombre et à l’insu du peuple.

Autrement, cette inégalité entre nos pays, ne fera qu’influer davantage sur les flux migratoires, les traversées mortelles dans une méditerranée, broyeuse d’avenir de jeunesses africaines.

Les jeunes africains désespèrent à l’idée de s’épanouir sur le continent et vivent une misère psychologique qui réduit leur espoir d’un avenir radieux.

Tous, autant qu’ils sont, pensent être prisonniers d’un continent de souffrance, de guerres et de désespoir, ainsi les embarcations clandestines s’ouvrent comme cette possibilité de s’évader du désastre.

Pour la plupart d’entre eux, ce voyage à hauts risques est nécessaire pour ainsi suivre les traces de leurs ‹‹ biens soutirés ›› par l’occident. L’Europe n’est pas non plus épargnée par cette problématique, devenue mondiale puisqu’elle subit les flux migratoires et ses nombreuses conséquences sur sa stabilité socio-politique et économique.

Une personne qui vit dans la clandestinité, est à la limite une menace, n’ayant aucun papier d’identification, elle ne pourrait travailler sur des bases légales et ne figurant dans aucun document d’enregistrement administratif, faisant état de son existence ou de sa localisation, par conséquent, pourrait être tentée par des activités mafieuses, ce qui directement impacterait sur la stabilité sociale du pays d’accueil.

En résumé, les partenariats Europe-Afrique devraient avant tout tenir compte des conséquences socio-économiques de leurs accords et favoriser le juste milieu sur les avantages et un partage équitable des retombées économiques.

Autrement, ces constats calamiteux demeureront et perdureront jusqu’à atteindre l’apogée d’un monde instable où le chaos étendra sa puissance sur toutes les justices.

* Citoyen soucieux

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