La migration en Afrique: Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) alerte sur …

La journée internationale de la migration qui coïncide avec l’adoption du pacte mondial sur les réfugiés, est l’occasion de rappeler que des centaines de milliers de personnes dans le monde sont privées de leur liberté de circuler et sont victimes de traitements discriminatoires et inhumains selon l’Ong Adha, Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)

« En Afrique où 80 %, de la migration se passe à l’intérieur du continent, en raison d’une multiplicité de facteurs tels que les conditions socio-économiques défavorables, l’instabilité politique, les conflits et les troubles civils, les migrations ont augmenté sur le continent africain et, pour certaines communautés, la migration est devenue une stratégie de survie. Au cours des dernières années, l’Afrique a été le témoin de l’évolution des modes de migration, un phénomène devenu à la fois dynamique et extrêmement complexe.

Cela se reflète dans la féminisation de la migration, une augmentation du nombre de jeunes en mouvement et une recrudescence des flux migratoires irréguliers, qui incluent la traite des êtres humains et le trafic de migrants. L’inégalité mondiale, le manque d’emploi et de travail décent, la pauvreté, les conflits, les inégalités entre les sexes et la discrimination, le terrorisme et les pressions climatiques continuent de pousser les gens à rechercher une vie meilleure à l’étranger. Les flux mixtes, En raison d’un certain nombre de facteurs, notamment les obstacles grandissants à la migration régulière et la nécessité d’une protection internationale, la migration irrégulière augmente.

ADHA rappelle l’Agenda 2063 qui aspire à un continent aux frontières sans discontinuité et une gestion des ressources transfrontalières basée sur le dialogue, ce qui nécessite une gouvernance frontalière efficace. En l’absence de mesures concrètes qui permettront de lutter contre le changement climatique et de favoriser le développement, l’Afrique subsaharienne risque de compter jusqu’à 86 millions de migrants climatiques internes d’ici 2050, d’après la Banque mondiale.

Réduire les inégalités à l’intérieur des pays et entre les pays Faciliter les migrations ordonnées, sûres, régulières et responsables et la mobilité des personnes, y compris par la mise en œuvre de politiques migratoires planifiées et bien gérées. Ainsi, Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) tire aujourd’hui la sonnette d’alarme car le nombre de personnes, surtout les plus vulnérables les femmes qui sont victimes de corruption, de violences, vols, de violes »

 

5 COMMENTAIRES
  • Sylla

    Merci d’avoir parlé de la migration intra-africaine et la migration climatique.

  • Panafricain

    Il y a énormément de choses pas catholiques qui se passent dans l’espace CEDEAO. Merci de l’avoir dénoncé.

  • Diompy

    C’est vrai qu’on nous montre plus la migration vers le Nord, alors quand la migration des africains se passent à 86% dans le continent.

  • Jean

    Là migration est une question récurrente

  • Kemiste

    Nos états doivent prendre leurs responsabilités et s’attaquer aux causes profondes de la migration

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