Le président de la Türkiye, Recep Tayyip Erdogan, a eu un emploi du temps diplomatique conséquent en novembre, participant à cinq sommets internationaux. Durant ces rencontres, les attaques israéliennes contre Gaza et le Liban ont dominé les discussions.
Sa tournée a débuté au Kirghizistan lors de la 11e session des chefs d’État de l’Organisation des États turciques, les 5 et 6 novembre. Le sommet, tenu à Bichkek, a exploré des thèmes tels que l’intégration économique et la sécurité, sous l’intitulé « Renforcer le monde turc ». Erdogan y a critiqué l’échec de la communauté internationale à stopper ce qu’il a qualifié de « génocide » dans les territoires palestiniens. « La communauté internationale échoue lamentablement à mettre fin au génocide dans les territoires palestiniens occupés, » a-t-il affirmé.
Se rendant ensuite en Hongrie pour le 5e Sommet de la Communauté politique européenne à Budapest, Erdogan a abordé les lenteurs de l’adhésion de Türkiye à l’Union européenne, soulignant l’apport significatif de son pays à la stabilité du continent.
Erdogan a également effectué des visites en Arabie saoudite et en Azerbaïdjan les 11 et 12 novembre. À Riyad, il a rappelé la poursuite des tensions israéliennes au Liban et en Iran, et a critiqué le silence de nombreux pays musulmans face à la situation. « L’objectif d’Israël est de s’installer à Gaza, » a-t-il alerté.
Au sommet du climat COP29 à Bakou, Erdogan a condamné les attaques israéliennes pour leurs impacts humains et environnementaux, plaidant pour une responsabilité devant les tribunaux internationaux.
Le mois a culminé avec la participation au 19e sommet du G20 à Rio de Janeiro. Erdogan y a mis l’accent sur la crise humanitaire à Gaza, avertissant que le risque de famine y a atteint un niveau « catastrophique ».