Lors d’une prise de parole à son retour de Hongrie, le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré que « l’Histoire demandera des comptes à ceux qui n’ont pas réussi le test de Gaza ». Cette déclaration a été faite après sa participation à un sommet informel de l’Organisation des États turcs à Budapest, comme rapporté par le site de nos confrères de Anadolu.
Erdogan a abordé plusieurs sujets de politique étrangère, notamment la situation en Syrie et le conflit dans la bande de Gaza. Il a salué les efforts internationaux récents pour lever les sanctions contre la Syrie, y voyant une « étape cruciale vers la stabilité » et un reflet du succès de la « diplomatie constructive » de la Turquie.
Concentré sur la situation du YPG, la branche syrienne du groupe PKK, Erdogan a déclaré que la Turquie suivait de près l’intégration de cette organisation dans le nouveau cadre syrien. « Il est crucial que le gouvernement de Damas reste concentré sur cette question », a-t-il insisté.
Sur la guerre à Gaza, Erdogan a affirmé qu’Israël était de plus en plus isolé sur la scène internationale en raison de ses actions. Il a évoqué ce qu’il appelle un « réveil croissant » en Europe face aux actions israéliennes, même si ce changement est tardif selon lui.
La Turquie continuera, comme il dit, de « défendre fermement l’humanité et la dignité humaine ». Erdogan décrit la crise de Gaza comme un test de sincérité pour le système international, accusant les institutions occidentales d’avoir échoué à ce test.
Pour les relations turco-américaines, le Département d’État américain a annoncé une « nouvelle ère de partenariat » après une réunion du groupe de travail sur la Syrie à Washington, DC. Erdogan espère rencontrer le président américain Donald Trump pour renforcer cette relation fondée sur le respect mutuel, selon ses propres mots.
