Tierno Monénembo défend sa liberté d’expression face aux menaces

Depuis quelques jours, des voix s’élèvent des États-Unis, de France, du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Mali et d’ailleurs, exprimant leur inquiétude pour l’écrivain Tierno Monénembo. Selon certains messages reçus, sa vie serait en danger. Cependant, cet écrivain engagé affirme haut et fort qu’il ne compte pas se soumettre à la peur ni adoucir ses propos.

Dans une déclaration pleine de détermination, Monénembo rappelle son attachement à son pays natal. « Je suis d’ici moi. Mon père est enterré au cimetière de Coléah, ma mère, à celui de Dixinn, » écrit-il. Pour lui, fuir la dictature n’est pas une option ; il préfère la confronter. « Les Guinéens sont prêts à mourir pour recouvrer leur liberté, » affirme-t-il.

L’écrivain, dont le courage rappelle celui de ceux qui ont affronté les régimes oppressifs du passé, cite la nécessité de délaisser parfois la plume pour descendre sur le terrain. Il évoque des figures littéraires comme Garcia Lorca et Paul Eluard qui, par leur engagement, ont donné tout son sens à la littérature. Aux confins de la poésie et du combat, Monénembo se positionne résolument du côté de la résistance.

« Rien de plus beau que de mourir pour la liberté ! » s’exclame-t-il. Selon le site de nos confrères de Sud Quotidien, Tierno Monénembo affirme qu’il ne reculera pas devant les pressions et continuera à s’opposer au régime en place, malgré les menaces.

Pour cet auteur déterminé, même si la plume est puissante, il est parfois crucial de prendre position sur le terrain. Une conviction que décrit Sud Quotidien citant Monénembo : « Non, je ne reculerai pas. Non, je ne me méfierai pas. » En somme, il conclut avec détermination : « Advienne que pourra ! »