Présidant le forum national sur le foncier ce lundi, organisé par le cadre de réflexion et d’action sur le foncier au Sénégal (CRAFS) et dont le thème portait sur « La bonne gouvernance foncière, gage d’une souveraineté alimentaire au Sénégal », le Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement Paysan a partagé une information qui réjouira le monde rural. Alpha Ba avertit ceux qui bradent le foncier : le nouveau gouvernement est en train de peaufiner un document juridique pour mettre fin définitivement à l’utilisation des terres agricoles à des fins d’habitation.
Le Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement Paysan explique que l’outil de base des paysans doit être sécurisé, dans la mesure où 90% de la production agricole du pays est assurée par les exploitations familiales.
Cette rencontre permet d’avoir leur avis pour aller vers des réformes et une législation foncière inclusive et transparente sur la loi agrosylvopastorale, et que beaucoup de choses doivent être réadaptées, notamment dans le document politique foncier. « La souveraineté alimentaire nécessite des espaces de culture. Aujourd’hui, l’un des problèmes majeurs de l’agriculture est que les terres agricoles sont transformées en espaces d’habitation. »
De ce fait, informe Alpha Ba, l’État du Sénégal va annoncer dans les jours à venir des moyens pour mettre fin définitivement à cela sur le plan juridique, avec certaines clauses sur l’utilisation des espaces cultivables.
En ce sens, il a également informé qu’avant la fin de l’année, le président de la République va organiser un conseil national agrosylvopastoral avec tous les acteurs de l’agriculture et de la pêche, entre autres, car, selon lui, le pays ne peut pas avoir de souveraineté alimentaire sans un cadre juridique foncier adapté.
« C’est un sujet que les autorités doivent aborder courageusement parce que partout dans le pays, les conflits fonciers sont récurrents et les mécanismes pour juger ces conflits ne sont pas efficaces ; les collectivités locales n’ont pas les ressources humaines nécessaires. L’État doit sécuriser le foncier, mais la population doit également comprendre que la terre n’a pas de prix… » a ajouté Oumar Tine, le représentant des maires du Sénégal.
Pour le député Sanou Dione, le pays détient les compétences et les connaissances pour atteindre la souveraineté alimentaire, mais il faut que la population soit consciente des défis majeurs du développement de l’agriculture et de la pêche. « C’est ainsi qu’il a appelé les autorités à légiférer sur l’octroi des terres de culture, même s’il faut changer la loi. »
« Le pays est dans l’urgence de régler le problème foncier pour aboutir à la souveraineté alimentaire. Pour ce faire, l’État doit organiser des assises de l’agriculture et du foncier, » a déclaré, pour sa part, la présidente des femmes du monde rural, Adja Ndiouck Mbaye.
Il faut supprimer le titre foncier et opter pour le bail sur une période d’environ 100 ans, histoire de faire bénéficier quand même aux descendants directs sur une certaine période.
La terre est un bien commun sacré et sans elle, il n’y a pas de pays…
Comment une personne peut posséder des centaines d’hectares au seul argument qu’elle l’a labouré une fois ou tout simplement clôturé pour usage agricole?
La terre doit être détenue exclusivement par l’Etat pour garantir de façon inéluctable l’existence matérielle, physique, palpable du pays voire de la nation.
Et également protéger les Forêts avec des lois spécifiques aux sylviculteurs.
Pour cela il faudrait privatiser la forêt.
Que chaque propriétaire sylvicole gère sa forêt suivant des règles strictes.
En France, les textes sont drastiques.
Si j’ai 30 hectares de pins, je peux vous assurer que je dois les gérer suivant des protocoles stricts sous peine de grosses amendes.
Les agents de l’Etat contrôlent tout.
Dans 50 ans la zone des niayes disparaitra ,da kayar a saint Louis,toute cette zone est a preserver .