Dimanche, une attaque aérienne conjointe menée par le régime de Bachar Al-Assad et les forces russes a causé la mort de quatre civils dans le centre-ville d’Idlib, situé dans le nord-ouest de la Syrie.
Selon l’observatoire aérien de l’opposition, les avions de guerre loyaux au régime syrien et à la Russie ont effectué au moins neuf frappes ciblant le centre-ville le même jour. Ces attaques ont touché notamment un marché local et un quartier résidentiel, endommageant gravement les infrastructures.
La Défense civile a rapporté que, outre les décès, au moins vingt autres personnes ont été blessées à la suite de ces frappes. L’objectif principal des attaques semblait être des zones civiles très fréquentées, augmentant ainsi le coût humain du conflit.
Ailleurs en Syrie, des affrontements avaient débuté dès mercredi dernier entre les forces du régime et des groupes armés dans la campagne occidentale de la province d’Alep. Ces groupes armés ont progressé depuis la campagne d’Alep vers le centre-ville, parvenant à prendre le contrôle de la majeure partie d’Idlib le 30 novembre.
Samedi, le district de Khan Cheikhoun est tombé sous le contrôle de ces groupes, consolidant ainsi leur prise sur l’ensemble de la ville d’Idlib. Ce basculement de pouvoir démontre les complexités du conflit syrien en cours et ses répercussions sur la population civile.