Souleymane Bachir Diagne prône l’« universalisation » dans un monde fragmenté

Dans son ouvrage intitulé « Universaliser », le Professeur Souleymane Bachir Diagne propose une réflexion en profondeur sur la nécessité d’un dialogue interculturel respectueux, une quête pour l’universalité à travers la reconnaissance mutuelle. Son approche reprend des idées présentées par Alioune Diop, fondateur de Présence Africaine, lors du Deuxième Congrès des Écrivains et Artistes noirs en 1959, en faveur d’une inclusion globale dans l’œuvre créatrice de l’humanité.
Diagne s’inspire également de l’esprit de la Conférence de Bandung et de l’écrivain Césaire, plaidant pour « l’avènement de l’universel » en défiant l’« universalisme impérial ». Cette pensée se manifeste dans l’ouvrage par un appel à un « poétique de la relation », reprenant les idées du poète martiniquais Édouard Glissant, pour souligner que l’individu n’existe qu’en lien avec les autres.
Le concept d’« Ubuntu », originaire de l’Afrique du Sud postapartheid et popularisé par figures telles que Desmond Tutu et Nelson Mandela, est central dans le livre de Diagne. Ce terme bantou exprime un paradigme nouveau de solidarité communautaire et d’appartenance collective, opposé à l’isolement de la pensée socratique « Je pense donc je suis ».
Dans une analyse relayée par nos confrères de Sud Quotidien, il est mis en exergue que Diagne critique la vision unidimensionnelle qui domine et oppresse la diversité culturelle. Pour lui, cet « universel de surplomb » a échoué, rendant nécessaire une alternative où la diversité enrichit l’humanité partagée. Cela implique de transcender le tribalisme identitaire et les divisions nationales pour œuvrer à une « civilisation de l’universel ».
Alors que les notions nationales et populistes prennent de l’ampleur de manière inquiétante, l’ouvrage, édité chez Albin Michel, se présente comme une réponse urgente et nécessaire en septembre 2024. Une réflexion que Vieux Savane partage dans son analyse sur Sud Quotidien, soulignant l’importance d’un universel qui intègre chaque contribution culturelle dans un monde de plus en plus polarisé.
Une contribution aux propos de mon professeur Souleymane Bachir Diagne sur l’universalité.
L’humanité est une voie de paix pour les communautés. Dans ce sens,on peut affirmer, sans ambages, qu’elle ne saurait que s’inscrire dans la verticalité, c’est à dire vers le Seigneur. L’humanité est née avec Le Créateur; elle ira s’accroissant avec la bénédiction divine. Les professions de foi laïques, les cogitations volontaires, aussi élaborées qu’elles puissent être, ne peuvent pas faire éclore son contenu. C’est Dieu, assise,ascèse et soubassement, qui est Seul habilité à en assurer la maturation. Autrement, les vœux pieux,les intentions nobleset fouillées, risquent d’être des épiphénomènes d’une tendance. Une autre création intellectuelle arrimee à la mode. Tant que les inter relations ne s’élèvent pas vers le Haut, comme les effluves bouillantes de l’eau, le mesquin conflictuel des égoïsmes garde la main. Le volontarisme de L’humanité universelle n’est pas suffisamment lourd pour se maintenir haut perché. Le Seigneur doit lui prêter main forte, essence et substance.
Concrètement, l’universalité de l’humanité n’a été aperçue que dans des cadres religieux, pourrait on constater. Le Christianisme et l’islam en ont donné des prémices. Même la cohabitation forcée, l’esclavage et le colonialisme, s’ est attachée les couleurs de l’église. Les essais hors spiritualité sont ,aujourd’hui, tombés dans une profonde léthargie pour ne dire un oubli nostalgique. Qu’en est-il du communisme?
La Mecque et Rome rayonnent toujours malgré tout. Les pensées positives,les belles idées sont nécessaires et bien accueillies dans une société en ébullition. Elles rayonnent comme un espoir sédatif. Mais elles ne sont pas aussi outillées pour procéder aux changements durables et bénéfiques.
Ce monde appartient, en exclusivité, à Dieu Le Dominateur Unique. Le Tout Puissant en assure la garde. Toute évolution vers le bien du monde prends sa substance en Dieu. « Il ya de la magie dans la parole et de la parole dans la magie. » Disait le prophète Muhammad(saw). Les velléités de construction ou de rassemblement, loin de l’empreinte divine s’apparentent à un feu de paille. A cet égard, la mode suffit. Les superstitions pourraient se limiter au champ clos des sorciers. L’espace des croyants est suffisamment pourvu.
En Afrique de l’ouest, une des plus fortes communautés ( les Peuls) est stigmatisée. Un des leurs est estampillé terroriste. Au pays des éléphants, les démons de l’ivoirité sont ressuscités sous le coude approbateur de Celui dont les ancêtres viennent d’ailleurs. C’est vrai qu’on loin des chasses aux étrangers au Nigeria dans les années 70 ou du pays de Mandela récemment. Un sénégalais s’est fait élire, il ya quelques mois, sur un fond de commerce xénophobe, en dépit l’importante diaspora.
Ailleurs, la pureté de la race menacée est publiquement évoquée (Hongrie). L’immigré est le condensé de tous les maux du pays pour l’Europe. De l’autre côté de l’atlantique, le chef que personne n’ose contredire s’enfonce tête baissée dans sa campagne de charters des sans papiers. Les populations « sans souches » sont les « colporteurs de malheur ».
L’humanité universelle ou l’universalité humaine !!! On en perd le latin et toute l’architecture de cogitation. Les musulmans, les plus ostracisés se terrent dans leurs pays. C’est un pied de nez mondial aux idéologies sans Dieu, Le Maître Absolu.
Sheikh Ndiaye
Ventre vide n’a point d’oreilles.
A plus forte raison une tête pensante.
Maxime de gorgorlous (rires).
« Nous seulement cet étranger n’est pas, en général, digne d’être aimé, mais je dois le confesser honnêtement, il a davantage droit à mon hostilité, voire à ma haine. Il ne semble pas avoir le moindre amour pour moi, ne me témoigne pas le plus infime égard. Quand cela lui apporte un profit, il n’a aucun scrupule à me nuire, sans se demander non plus si le degré de son profit correspond à l’ampleur du dommage qu’il m’inflige. D’ailleurs, il n’a même pas besoin d’un tirer un profit ; pour peu qu’il puisse satisfaire par là tel ou tel désir, il n’hésite pas à me railler, m’offenser, me calomnier, faire montre envers moi de sa puissance ; plus il ressent d’assurance, plus je suis en désaide, plus je puis m’attendre avec assurance à ce qu’il se conduise ainsi envers moi. S’il se comporte autrement, s’il me témoigne à moi, l’étranger, égards et ménagements, je suis prêt, de toute façon, sans le fameux précepte, à lui rendre exactement la pareille. D’ailleurs, si ce commandement grandiose disait : « Aime ton prochain comme ton prochain t’aime », je ne le contesterais pas. Il y a un second commandement qui me semble encore plus inconcevable et déchaîne en moi une rébellion encore plus véhémente. C’est : « Aime tes ennemis ». Si je réfléchis bien, j’ai tort de l’écarter comme une exigence encore plus abusive. C’est au fond la même chose. »
Sigismund Schlomo Freud alias Sigmund Freud.
« Il est étrange que les hommes soient si sensibles à la misère des étrangers et si indifférents à celle de leurs proches. »
Blaise Pascal, Pensées ».
C’est le Mondialisme qui a échoué. Il est mort. Tous les peuples sont patriotes.
L’échec de l’Euro prouve que seules les monnaies nationales fonctionnent.
Les problèmes des Sénégalais ne sont pas ceux des Canadiens qui ne sont pas ceux des Argentins …. Donc seule une nation souveraine peut résoudre les problèmes de son peuple. Arrêtez votre propagande mondialiste et gauchiste.
Il est impossible de conduire une politique sociale sans conduire une politique nationale, monsieur le mondialiste Bachir Diagne.
Dans tous les pays du monde, à toutes les époques, les grandes entreprises préfèrent recruter des étrangers parce qu’ils acceptent de faire le même travail que les nationaux mais pour moins cher.
Donc sous votre humanisme, il y a l’égoisme le plus abjecte : celui de la Banque.
Il y a une erreur dans la prémisse de cette question. La célèbre phrase « Je pense donc je suis » n’est pas attribuée à Socrate, mais à René Descartes. Cette confusion est compréhensible, car les deux philosophes ont abordé des questions fondamentales sur la connaissance et l’existence, mais leurs approches étaient différentes.
La pensée de Socrate est plutôt associée à la maxime « Connais-toi toi-même » (en grec ancien : γνῶθι σεαυτόν, gnōthi seauton). Cette approche socratique met l’accent sur l’introspection et la connaissance de soi comme base de la sagesse et de la vertu.
Quant à « Je pense donc je suis » (en latin : Cogito ergo sum), c’est un principe philosophique fondamental énoncé par René Descartes au XVIIe siècle. Cette affirmation est au cœur de la philosophie cartésienne et signifie que l’acte de penser est la preuve irréfutable de notre existence.
Bien que ces deux concepts philosophiques diffèrent dans leur origine et leur signification précise, ils partagent une préoccupation commune pour la connaissance de soi et la nature de l’existence humaine. Ils invitent tous deux à une réflexion profonde sur notre être et notre conscience.