Somment de l’UA : La gouvernance du président Macky Sall et le Sénégal magnifiés, Par le Ministre Khadim Diop

Le Sénégal a eu l’honneur, le 28 janvier, à Addis-Abeba, lors du 26e Forum des chefs d’Etat et de gouvernement du Maep, de présenter et de défendre le rapport produit dans le cadre de la revue de la gouvernance de notre pays par nos pairs.

C’est un grand moment, car le Sénégal qui a souscrit au Mécanisme africain d’évaluation par les pairs depuis 2003 n’a pas conduit à terme ce processus indépendant pendant presque dix ans. Le président de la République, Macky Sall, dès son arrivée au pouvoir, en 2012, l’a réactivé et a soumis, avec conviction et engagement, sa gouvernance à la revue de ses pairs.

Cette importante étape de présentation de ce rapport a suivi le processus d’autoévaluation conduite par la Commission nationale de gouvernance, appuyée par le ministère chargé des questions liées à  la Bonne gouvernance,  avec les Instituts techniques de recherches (Itr), qui sont des laboratoires universitaires recrutés à cette fin, et aussi à travers l’organisation de consultations citoyennes libres. Ce rapport à pour objet de dire l’état de la gouvernance au Sénégal.

Pour rappel, la Cng du Maep a été mise en place, le 20 novembre 2014, sous la présidence du Premier ministre. Un secrétariat permanent, rattaché à mon cabinet, avait déjà été créé pour apporter un soutien technique, administratif et logistique à la commission.

Ce dispositif institutionnel a permis de conduire le processus d’autoévaluation et d’évaluation qui a été bouclé en dix huit mois, au lieu de deux ans, comme cela s’est passé dans la plupart des pays qui sont nos devanciers dans cet exercice d’évaluation du Maep.

Cela a été possible grâce au soutien sans faille du président de la République qui, de plus, il faut le souligner avec force, n’a interféré à aucun stade du processus, laissant à la commission sa totale indépendance. Son président, l’infatigable Pr Babacar Guèye, en a témoigné à plusieurs reprises.

A cet effet, le rapport national d’autoévaluation, élaboré sous le pilotage et la supervision de la Cng, a servi de base à l’évaluation indépendante, menée par  la Mission d’évaluation pays (Mep) composée de dix huit experts provenant de pays africains francophones et d’institutions internationales.
Pour ce forum, l’expert panéliste du Maep en charge de la revue du Sénégal a fait une présentation suivie d’un discours réponse de Son Excellence Monsieur Macky Sall qui a présenté sa vision politique à travers le Pse et ses réalisations saluées par tous les pairs.

Les chefs d’Etat présents ont salué le leadership régional du Sénégal et de son président (sur la Gambie notamment, actualités récentes obligent), la démocratie et les libertés ancrées, la paix et la stabilité (salués principalement par le président de l’Union africaine, Monsieur Idriss Deby Itno).

Le Pse a été particulièrement accueilli comme une vision juste et claire par le président kenyan du forum et l’île Maurice.
Les débats furent riches, et à chacune de ses interventions sur notre rapport ou en réaction aux rapports des autres pays et sur des questions régionales et panafricaines, le président Sall a fait preuve de persuasion et de pertinence saluées plus que toute autre intervention par la sélective assistance. Et nous étions fiers d’être avec un président si engagé et si respecté, avec une telle maîtrise de son sujet et un leadership chaque jour de plus en plus affirmé.

Eléments contextuels importants

Depuis 2012, avec les mesures importantes prises dans le sens d’améliorer la gouvernance et lutter contre la corruption, notre pays réalise des progrès significatifs en matière de promotion de la bonne gouvernance. D’où les importantes améliorations notées dans les classements qui sanctionnent le processus de lutte contre la corruption. Le rapport confirme les acquis importants dans le cadre des quatre thématiques du Maep.

Comme vous le savez, le rapport publié, chaque année, par Transparency international, dénommé Indice de perception de la corruption, où sont classés 176 pays sur le plan mondial, indique que le Sénégal est 7e en Afrique et 1er dans l’Uemoa, soit une nouvelle amélioration d’un point comme l’an dernier (45 points).

Pour mieux appréhender la performance de notre pays, on fait le cumul des points nets obtenus depuis 2012 par chaque pays (points gagnés en plus et points perdus en moins). On remarque alors que parmi les  dix premiers mondiaux, seul un pays (la Nouvelle Zélande) a gagné plus de points en 2016. Mieux, les 03 premiers pays africains ont perdu des points en terme net (-5 pour le premier, le Botswana, -1 pour le second, le Cap Vert et -3 pour le 3e).

Ces résultats ont été corroborés par ceux publiés dans le cadre de l’indice pour la gouvernance de la Fondation Mo Ibrahim. Ils soulignent que le Sénégal est l’un des rares pays à avoir progressé dans toutes  les 4 catégories retenues dans le cadre de cet indice de référence.

Évidemment, le rapport indépendant du Maep, que Son Excellence Monsieur le président de la République, Macky Sall, a défendu devant ses pairs, même s’il souligne des défis, ne pouvait dire autre chose que ce qu’ont déjà dit ces instruments de référence.

Il a mis en exergue les avancées significatives du Sénégal sous sa présidence en matière de promotion de la bonne gouvernance dans toutes les thématiques du Maep que sont  : (I) démocratie et gouvernance politique ; (II) gestion et gouvernance économiques ; (III) gouvernance d’entreprise ; (IV) développement socioéconomique, sans oublier les questions transversales. Toutes les réalisations tendant à promouvoir la bonne gouvernance y ont été retracées pour être saluées.

Les investissements porteurs, les infrastructures, l’amélioration du cadre (climat des affaires) de croissance forte et inclusive ont été mis en exergue. Il en est de même en ce qui concerne les acquis renforcés pour les femmes, les programmes pour les couches défavorisées et la réduction des inégalités.
Comme tout rapport du genre, il a fait ressortir naturellement quelques défis. Mais, sur certains points comme les enjeux sociaux, le rapport a pour base des statistiques non actualisées. Les données concernent, par exemple, une période allant de 2006 à 2011. Or, il y a eu beaucoup d’évolutions positives dues aux mesures hardies concernant la lutte contre la pauvreté (bourses de sécurité familiale, Couverture maladie universelle, Pudc, Puma…).

Sur la part réservé au secteur privé dans la commande publique, le chef de l’Etat a toujours suggéré des groupements pour capter les gros projets. A défaut, la concurrence internationale va dicter sa loi. La loi Ciet impose l’implication de l’entreprenariat national à toute firme étrangère qui gagne un marché public.

Globalement, sur les défis soulevés, des mesures sont déjà en cours et nous savons que nous devons encore faire des efforts. Mais, le président de la République est dans cette dynamique avec un engagement ferme de soutenir encore plus ce processus.

Donc, force est de constater que nous sommes sur la bonne voie et les actes posés depuis l’accession à la magistrature suprême du président Macky Sall ont produit des effets positifs, bien que la lutte contre la corruption et l’amélioration de la gouvernance dans tous les secteurs soient une oeuvre continue et de tout un chacun, pas seulement de l’Etat qui fait déjà beaucoup sous Macky Sall. Ce qui a été sanctionné très positivement lors du Forum du Maep du 28 janvier 2017, devenue date historique pour le Sénégal.

Khadim DIOP
Ministre de l’Intégration africaine, du Nepad
et de la Promotion de la bonne gouvernance
Point focal du Maep au Sénégal

 

1 COMMENTAIRE
  • scott

    Bravo à son excellence monsieur macky sall, que diront encore ses détracteurs de cette reconnaissance de l’union africaine? Rien d’important à part de l’obscurantisme comme toujours alors vive le président MACKY SALL!!!

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