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"Sénégal : Société civile ou des politiciens encagoulés ?" (Par Moussa Sow)

Nombreux sont les acteurs de la société civile qui prennent des positions politiques à telle enseigne qu’il serait quasi impossible de distinguer un militant d’un parti politique et un militant de la société civile. 

Ils doivent afficher et assumer leur destin politique au lieu de continuer à s’abriter derrière le paravent de la société civile pour tromper l’opinion.

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Sur la revue du prix de l’électricité

La Cojer se réjouit d’abord du fait que le débat sur la question de l’électricité ne se pose plus en termes de pénurie de cette énergie hautement stratégique mais sur le coût. Sous ce rapport, il serait tout indiquer de préciser que l’une des difficultés rencontrées par l’État du Sénégal depuis notre accession à l’indépendance a été toujours la maîtrise de l’électricité en termes de disponibilité, d’accès et de coût.

Concrètement de 1960 à 2011 la capacité de production de la Senelec était théoriquement de 571 Mégawatt. Mais cette capacité ne pouvait satisfaire la demande. Mieux, les délestages avaient fini d’impacter négativement sur le tissu économique national plombant ainsi la croissance du Sénégal. C’était alors les douloureuses « émeutes de l’électricité » que les Sénégalais n’oublieront jamais.

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Depuis son avènement à la magistrature suprême, le Président Macky SALL a adopté une démarche inclusive et transparente dans toutes les procédures d’élaboration des textes qui encadrent ce secteur. On se souvient encore de la grande concertation et de l’atelier sur le contenu local à l’occasion duquel, il avait demandé la transformation du gaz en énergie pour adresser la question de la production de l’énergie, de sa disponibilité et de son coût.

Il a pris toutes les dispositions appropriées pour une gestion transparente des ressources en hydrocarbure et des énergies de façon globale. Le Président Macky Sall a compris que sur la problématique des politiques économiques, la gestion des énergies est aussi une question tout aussi éminemment économique.

Et c’est pourquoi il a toujours établi une corrélation entre l’amélioration du secteur de l’énergie et la croissance. Ce qui nous vaut aujourd’hui une croissance de plus de 6%. Relativement à la prétendue hausse soutenue à dessein par ceux qui étaient à cette marche du vendredi, la COJER affirme formellement qu’il ne s’agit nullement d’une hausse du prix de l’électricité.

C’est l’Etat du Sénégal qui a décidé de renoncer à 6% sur les 26% qu’il supportait jusque là et à titre de subvention. Ainsi, l’Etat continue de supporter les 20% sur les prix de l’électricité tout en discriminant les 6% entre les plus riches et les plus démunis. En ce qui concerne les familles démunies, 611 000 familles sont totalement épargnées.

Il est important de rappeler que depuis la loi de 1998 ayant institué la régulation du secteur de l’électricité, la commission qui en a la charge a bloqué le chiffre d’affaire de la SENELEC à 488 milliards. Or, après exploitation, la Senelec se retrouve avec un chiffre d’affaire à hauteur de 386 milliards de FCFA.

Ainsi donc s’aperçoit- on du gap de 102 milliards de FCFA qu’elle est obligée de combler dans le cadre de son exploitation. Nous précisons que ces 102 milliards correspondent au 26% que l’Etat a jusqu’ici supporté au profit des populations. En définitive, l’état a simplement impulsé un élan de solidarité entre les plus riches et les plus démunis à travers ces 6% qui sont réparties entre eux.

Après sa réélection en février 2019, le président Macky Sall a décliné son programme dénommé LIGUYEUL EULEUK schématisé par Macky535 où on trouve les 5 accès universels. L’un des accès universels étant l’accès à l’électricité en 2025, il poursuit sa politique des diversifications qui intègre le solaire et l’éolien avec 20% de production attendue.

La première centrale solaire au Sénégal date de 2015 sous le régime du Président Macky Sall. Aujourd’hui 1788 villages sont électrifiés depuis 2012 contre 1600 de l’indépendance à 2012. Les capacités de la Senelec se chiffrent actuellement autour de 1200 mégawatt. Donc on peut valablement parler de 1Go 200 (1Giga200). Nous invitons le peuple sénégalais en général et la jeunesse en particulier de continuer à s’approprier la politique du président qui est dans une dynamique de croissance afin de nous conduire vers l’émergence en 2035.

Moussa Sow
Coordonnateur de la COJER

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Un commentaire

  1. oussou

    Nous savons tous que tous ces soi-disants « société civile ».. sont tous Membres d’un parti politique d’opposition. Ils n’osent pas se dévoiler à visage découvert… mais nous savons que ce ne sont que des fumistes… ils disent tjrs le contraire de ce qu’ils pensent.

    Mr Sow, vous ne faites que confirmer ce que la majorité d’entre nous répète depuis des années. Ces gens là ne méritent aucun respect.


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