Des retards de salaire ont affecté cette semaine les agents de la justice sénégalaise, grévistes comme non-grévistes. Ces retards sont liés à un décalage dans la transmission des listes des agents grévistes au ministère de la Justice, impactant le traitement des salaires.
Retards dans la transmission des listes d’agents grévistes
Le recensement des agents grévistes de l’Entente SYTJUST-UNTJ, initié le 20 juillet, a accusé d’importants retards. Les listes complètes ne sont parvenues au ministère de la Justice que le 25 juillet, alors que les bulletins de paie des autres fonctionnaires étaient déjà édités. Ce décalage explique en partie les retards de paiement constatés cette semaine.
Dysfonctionnements administratifs pointés du doigt
Selon le journal L’AS, des dysfonctionnements administratifs seraient à l’origine de la situation. La liste transmise au ministre Ousmane DIAGNE pour ordonnancer les retenues sur salaire serait arrivée tardivement et contiendrait des omissions concernant certains personnels administratifs. Paradoxalement, les greffiers, secrétaires de présidents et chauffeurs les plus assidus auraient été priorisés dans le traitement, créant des disparités.
Tensions persistantes dans un contexte de grève
Cette crise salariale survient dans un contexte déjà tendu, marqué par une grève en cours dans le secteur de la justice. Une audience cruciale est prévue le 3 août prochain entre les syndicats et le président de l’Assemblée nationale, El Malick NDIAYE. Les revendications des grévistes portent notamment sur l’alignement immédiat de tous les greffiers sur la hiérarchie A2, le reclassement des personnels qualifiés et la correction de leurs statuts. Ils exigent au minimum un échéancier précis pour l’application des mesures issues des précédentes négociations gouvernementales.
Attente des virements malgré les fonds disponibles
Alors que les fonds salariaux ont été positionnés dans les banques depuis trois jours, les agents de justice attendent toujours leurs virements. Ce retard technique, bien que temporaire, risque de compliquer la recherche d’une issue pacifique au conflit, à quelques jours d’une rencontre déterminante avec les plus hautes autorités parlementaires.
Avec les enseignants des ponctions sont faites dès les premiers moments de la grève
Il faut les virer ainsi que les magistrats.
Ils sont là source de tout nos maux.