Le pays de la téranga, Sénégal, est devenu un havre de terre paradoxale. Jour et nuit, des citoyens ne cessent de se plaindre de la non pertinence des émissions télévisées ou en ligne. D’après eux, elles doivent axer leurs sujets sur les faits d’intérêt public. Pendant ce temps, les derniers sondages révèlent que les émissions jugées inutiles arrivent souvent en tête et volent la vedette à celles religieuses et sociétales.
« Les nombreuses recherches en sociologie de la consommation culturelle montrent que les médias et les équipements associés s’imposent dans la vie des foyers domestiques. Définis comme « un ensemble de dispositifs et de supports par l’intermédiaires desquels des individus dispersés dans l’espace ou dans le temps sont mis en relation ou exposés à des contenus » (Chupin, Hubé, Kaciaf, 2012, 4), les médias peuvent ainsi être envisagés comme une instance de socialisation », renseigne Anastasia Giardinelli dans Médias, socialisation et (dé)construction des inégalités
Ainsi, « La religion au Sénégal occupe une place importante dans la culture et la vie quotidienne du pays. Le Sénégal est un pays où croyances et traditions se mêlent à la modernité. La population sénégalaise est très majoritairement musulmane (94%). Les chrétiens, principalement catholiques, représentent 5% » révèle Wikipédia. Normalement ces émissions à vocation religieuse et didactique devaient être au centre des préoccupations des populations. Elles nous enseignent le bon comportement d’un citoyen et nous évite les actes indignes en préservant la pays du libertinage.
Malheureusement, des études révèlent un paradoxe, celui d’une société qui pleure la dépravation, au même moment la majorité courent derrière des contenus médiatiques qu’ils jugent mauvais. Sur YouTube ou autres plateformes par exemple, telle série ou émission est insensée ils dénoncent, après vérification, c’est plus des milliers de vues. Les contenus religieux drainent rarement une certaine audience.
En réalité, nous avons une société pervertie qui consomme silencieusement des choses les plus abominables telle que la pornographie ou la danse obscène. Ce qu’il y a lieu de faire, c’est d’éduquer le peuple et prendre la maison comme la première école où les valeurs cardinales sont enseignées et prises en soit comme une paroles biblique, donc inviolable. La la lutte contre les séries « noires », n’aura aucun impact tant que les séries « blanches » continueront à « blanchir » l’esprit et la pensée de nos enfants.
Nous sommes un peuple qui consomme la nuit ce qu’il a vomi le jour, alors que voulons nous finalement ?
Il faut arrêter , à part la télévision nationale rts les autres passent ce qu’elles veulent attention avec des limites mais leurs reproché de passer des émissions autres que religieuses personne n’en a le droit , en tous cas si moi j’avais ma télé au Sénégal aucun de ses menteurs politiciens déguisés n’y ferait chier le monde .
Ceux qui se plaignent sont toujours ceux qui s’en délectent. Le sénégalais est naturellement paradoxal, il aime tout bas ce qu’il dit détester tout haut