Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a officiellement lancé ce mercredi les travaux du Dialogue national consacré au système politique du Sénégal. Dans une allocution empreinte de gravité, de respect et d’espoir, il a salué, avec considération et reconnaissance, la présence de toutes les parties prenantes : institutions républicaines, partis politiques, société civile, autorités religieuses et coutumières, syndicats, jeunesse, femmes et acteurs culturels.
Il a réaffirmé que « le Sénégal est un pays de dialogue », façonné par une tradition ancienne de concertation et de pondération, et que ce dialogue national s’inscrit dans cette dynamique de gouvernance apaisée, inclusive et tournée vers l’intérêt général.
Insistant sur la nécessité de conserver les acquis démocratiques, le Président a rappelé que les réformes à venir doivent permettre de « consolider la stabilité institutionnelle, de renforcer la transparence électorale, et de garantir un État de droit plus robuste ». Il a évoqué avec solennité les blessures encore vives du passé récent, saluant la mémoire des victimes et exprimant son engagement à construire une paix durable, fondée sur la justice, la réconciliation et la vérité.
Dans un esprit de dépassement de soi, il a lancé un appel à tous les participants pour que les échanges soient guidés par l’intérêt supérieur de la Nation, en dehors de tout calcul partisan ou circonstanciel. Il a salué les acteurs engagés pour la République, leur sens des responsabilités, leur attachement à la paix civile et à la grandeur démocratique du pays.
« Ce dialogue, organisé hors période électorale », constitue selon lui une opportunité historique pour repenser en profondeur les institutions, rationaliser le système électoral et renforcer la confiance des citoyens dans les mécanismes de gouvernance. Il a enfin encouragé la production de propositions audacieuses, réalistes et consensuelles, dans le respect des libertés et des principes démocratiques.
« Que notre engagement indéfectible aux valeurs démocratiques et à la cohésion nationale guide chacun de nos pas », a conclu le Chef de l’État, avant de déclarer ouverts les travaux du dialogue national.
Un appel éloquent à la cohésion , au grand rassemblement et à l’espoir d’une société stable, unie pour aller de l’avant avec courage et détermination. Oui, tous nous souscrivons à cet appel vibrant pour un pays de droit, plus fort et plus démocratique
NON, TOUS LES SENEGALAIS NE SONT PAS DES MENTEURS : PAS D’AMALGAME !
Oui, certains Musulmans soufis sénégalais racontent que le Commandant Cousteau s’est converti à l’Islam.
Mais la plupart des Musulmans sénégalais ne propagent pas ce mensonge.
La rumeur selon laquelle le commandant Jacques-Yves Cousteau se serait converti à l’islam est largement répandue, notamment dans certains milieux musulmans, mais elle ne repose sur aucun fait avéré ni source fiable. Cette histoire trouve son origine dans un récit populaire selon lequel Cousteau aurait été impressionné par un « miracle » mentionné dans le Coran à propos de la séparation des eaux douces et salées, ce qui l’aurait conduit à embrasser l’islam. Cependant, aucune déclaration publique, aucun écrit personnel de Cousteau, ni aucun témoignage de sa famille ou de ses proches n’attestent d’une telle conversion.
Au contraire, la Société Cousteau, fondée par Jacques-Yves Cousteau lui-même, a officiellement démenti cette rumeur dans une lettre datée de 1991, précisant que le commandant Cousteau n’est jamais devenu musulman et que cette rumeur est sans fondement. Sa famille a également confirmé à plusieurs reprises qu’il ne s’est pas converti à l’islam. De plus, ses funérailles ont été célébrées selon le rite catholique à Notre-Dame de Paris, sous la direction de Mgr Lustiger, ce qui confirme son appartenance à la tradition chrétienne jusqu’à sa mort.
En résumé, il n’existe aucune preuve crédible de la conversion du commandant Cousteau à l’islam ; il s’agit d’une rumeur démentie par sa famille, la fondation Cousteau et les faits entourant sa vie et sa mort.