Bassirou Diomaye annonce une réforme du système politique lors d’un dialogue national

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye, a annoncé la tenue imminente d’un dialogue national centré sur le système politique du pays. Cette annonce a été faite le jeudi 3 avril, dans un discours adressé à la nation, à la veille des célébrations du 4 avril. Selon nos confrères de Sud Quotidien, le chef de l’État compte désormais tourner son attention vers des réformes politiques, après avoir amorcé celles du système judiciaire.
« Dans le sillage des concertations, j’annonce que le thème de la prochaine Journée nationale du dialogue national portera sur le système politique », a-t-il précisé lors de ce discours qui marquait également le 65e anniversaire de l’indépendance du Sénégal. Le président a souligné que les termes de référence de ce dialogue ont déjà été finalisés et seront partagés avec toutes les parties prenantes pour recueillir leurs contributions et préparer au mieux les échanges.
Le discours du président a aussi évoqué les 65 années de souveraineté du Sénégal, marquées par des avancées démocratiques significatives. Bassirou Diomaye a rappelé l’évolution constante du Sénégal vers un modèle démocratique basé sur le dialogue, malgré les défis internationaux. « Porté par l’idéal d’un Sénégal libre, souverain, juste et prospère […] nous devons tirer parti de cette force motrice », a-t-il affirmé.
Outre le dialogue prévu, le chef de l’État a annoncé la finalisation et la transmission imminente de plusieurs réformes législatives. Celles-ci incluent, entre autres, un projet de loi organique pour la Cour constitutionnelle, des révisions de la Constitution et des textes relatifs au Conseil supérieur de la magistrature. Des décrets d’application y relatifs ont également été finalisés. Des modifications du Code pénal et du Code de procédure pénale, notamment concernant les retours de parquet, suivront bientôt.
Ces éléments ont été rapportés par nos confrères de Sud Quotidien, et témoignent de la volonté du président de renforcer le cadre politique et judiciaire sénégalais.
TRES BIEN MR LE PRÉSIDENT BDF, IL FAUT TOUT REFORMER.
LA POLITIQUE POLITICIENNE, IL FAUDRAIT SURTOUT DEFENIR LE TEMPS DE LA POLITIQUE ET LE TEMPS DU TRAVAIL.
MAIS AU SENEGAL ON A L’IMPRESSION QUE LA POLITIQUE POLITICIENNE C’EST TOUS LES JOURS TOUTES LES HEURES.
LIMITER LE NOMBRE DE PARTIS À 2 , OU 5 AU MAXIMUM.
PLUS DE PARTI MME ET MR.
IL FAUT AUSSI QU’AVANT D’ETRE CANDIDAT, MONTRER CE QU’ON A REALISER AU SÉNÉGAL
La seule chose que nous voulons c’est une réforme profonde du code électoral.
Nous voulons le départ des lois scélérates mises par Macky Sall.
Nous voulons l’insertion automatique des jeunes sur les listes électorales dès l’âge de 18 ans.
Nous voulons une traçabilité dans le financement des partis politiques.
Nous voulons voir ajouter qu’aucun candidat à l’élection présidentielle ne peut faire plus de deux mandats électifs dans sa vie et enlever le mot successif qui nous a causé beaucoup trop de morts.
Nous voulons que les élections présidentielles, législatives, et locales soient organisées en même temps pour économiser de l’argent que nous n’avons pas.
Nous voulons que l’on ne parle de politique que durant les périodes électorales, après ça tout le monde au travail.
Nous voulons la dépolitisation de l’administration Sénégalaise.
Nous voulons que cela soit un organisme non contrôlé par l’état du Sénégal prendre l’organisation des élections et enlever ce droit à l’administration et au ministère de l’intérieur à jamais.
Si vraiment le Sénégal est votre préoccupation ces réformes installeront notre pays inexorablement sur la voie d’un développement durable.