Saly Portudal : Prostitution cachée et appel à l’action des autorités par Ahmadou Bella Diallo

Saly Portudal, emblématique station balnéaire de la Petite-Côte au Sénégal, dévoile une réalité déconcertante derrière son image de destination de rêve. Ahmadou Bella Diallo, président du mouvement And Bollo Defar Sunu Rew et responsable politique APR à Saly, attire l’attention sur la problématique persistante de la prostitution cachée dans la région. Ce phénomène, exacerbé par l’afflux de touristes européens et la pauvreté croissante, met à mal la réputation de ce lieu touristique prisé.

La prostitution dans cette région se cantonne souvent à des pratiques discrètes, prenant forme dans certains bars, hôtels et clubs de Saly. Bien que ce ne soit pas manifestement visible, l’échange de services économiques pour des promesses de meilleures conditions de vie y est monnaie courante, notamment pour des femmes jeunes et vulnérables issues de milieux défavorisés. La situation, que M. Diallo qualifie de crise socio-économique, appelle à une prise de conscience rapide des autorités locales. Le texte de nos confrères de Kawtef souligne la nécessité de réagir face à cette réalité inquiétante.

Les risques engendrés par cette activité sont multiples, allant de l’atteinte à l’image de Saly à des enjeux sanitaires tels que la propagation de maladies sexuellement transmissibles. En dépit des efforts de sensibilisation menés par diverses ONG et associations locales, l’inaction des autorités reste un obstacle majeur. Pour Ahmadou Bella Diallo, la négligence des problèmes sociaux et économiques par le gouvernement représente une « trahison des promesses faites en 2024 ».

Il appelle à des actions concrètes. Selon lui, il est essentiel de restructurer l’économie locale pour offrir des alternatives durables aux jeunes de Saly. De plus, des mécanismes d’insertion, d’éducation et de formation doivent être mis en place pour prévenir les dérives de la prostitution et soutenir le développement personnel et professionnel des jeunes. Le texte, relayé par nos confrères de Kawtef, insiste sur l’urgence pour les autorités gouvernementales d’agir afin de protéger la jeunesse locale.