Russie : Analyse en cours de l’accord minéral russo-américain

Le Kremlin a annoncé que la Russie procède actuellement à l’analyse de l’accord sur les minéraux conclu entre l’Ukraine et les États-Unis le mois dernier. Cet accord, qualifié de partenariat économique, a été signé le 30 avril à Washington, après plusieurs mois de négociations intenses. Ce partenariat prévoit la création d’un fonds d’investissement commun pour la reconstruction en Ukraine, financé en partie par les revenus de l’exploitation de ses ressources naturelles, a rapporté l’agence Anadolu, via des propos traduits par Adama Bamba.
Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a souligné la nécessité d’une analyse approfondie de l’accord avant tout commentaire officiel. « L’accord en lui-même doit être analysé. Je ne connais pas le texte. Sans entrer dans les détails, il est impossible de commenter cet accord », a-t-il précisé aux journalistes à Moscou.
Concernant une éventuelle rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et le président américain Donald Trump, Peskov a indiqué que Moscou considérait une telle réunion comme « nécessaire ». « Elle doit être préparée de manière appropriée, ce qui implique un travail à différents niveaux d’expertise », a-t-il expliqué.
Pendant cet échange, Peskov a également exprimé l’espoir de la Russie de voir l’Inde et le Pakistan atteindre un accord permettant d’apaiser les tensions à leur frontière commune. Il a mentionné que Moscou suivait les événements dans la région avec « une grande inquiétude ».
Enfin, Peskov a réagi aux récentes élections en Roumanie, évoquant une possible manipulation. Il a affirmé que « les électeurs ont été privés du droit de voter pour le candidat de leur choix », en référence à l’annulation par la Cour constitutionnelle roumaine des résultats des dernières élections présidentielles.
D’autre part, Peskov a commenté le récent classement du parti d’extrême droite allemand Alternative pour l’Allemagne (AfD) comme « groupe extrémiste avéré » par les services de renseignement allemands. Il a qualifié cette décision de « sujet intérieur » à l’Allemagne, précisant que Moscou « n’a ni le droit ni l’intention d’interférer ». Cependant, il a critiqué l’Europe pour l’imposition de « mesures restrictives » contre les mouvements politiques qui ne correspondent pas au courant dominant.
Enfin, il a déclaré que la Russie suivrait de près les actions du nouveau chancelier désigné Friedrich Merz, indiquant qu’aucune avancée vers une normalisation des relations entre Moscou et Berlin n’était à prévoir, selon les déclarations récentes de Merz.
Cette information a été rapportée à partir du site de nos confrères de Anadolu.
Abdou Nar Dia ne fait que recopier bêtement les dépêches de l´agence turque anadolu.
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Russie: analyse des sujets du moment, ou quelque chose de ce genre.
Il n’y a aucun accord entre la Russie et les États Unis.