Royaume-Uni : Une ONG demande l’arrêt des transferts d’armes vers Israël

Une organisation non gouvernementale britannique a lancé, vendredi, un appel au gouvernement du Royaume-Uni pour mettre fin à ce qu’elle nomme « sa complicité » dans le contexte du conflit israélo-palestinien. L’ONG exige la suspension immédiate de tous les transferts d’armes vers Israël. Cette requête intervient alors que la région de Gaza subit un siège total qui entre dans son troisième mois.
Dans un communiqué diffusé sur le réseau social X, « Save the Children » a demandé à Londres de « suspendre d’urgence » l’envoi d’armes à Israël. L’ONG souhaite également que les responsables soient tenus pour compte et que ce qu’elle décrit comme « l’impunité d’Israël » prenne fin. « Save the Children » est connue pour son engagement à protéger les droits des enfants, notamment dans les contextes d’urgence humanitaire et de conflit.
Depuis le 2 mars, Israël a fermé tous les points de passage de Gaza, interrompant l’acheminement de produits essentiels. Selon de nombreux rapports, la population de l’enclave, déjà ravagée par la guerre, fait face à une situation de famine croissante. « Deux mois sans nourriture. Sans eau. Sans carburant. Et le gouvernement britannique reste complice », a dénoncé l’organisation.
En réaction au blocage de l’aide humanitaire dans un contexte de bombardements persistants, « Save the Children » rappelle que cela constitue une violation du droit international. « Au lieu de nourriture, de vêtements ou de tentes indispensables à la survie des enfants, les frappes aériennes continuent », souligne l’ONG, qui appelle à lever immédiatement le blocus de l’aide. « Les paroles d’inquiétude sont dénuées de sens sans actions concrètes », conclut-elle.
Depuis le 18 mars, l’armée israélienne a repris ses offensives sur Gaza, rompant une trêve avec le Hamas conclue le 19 janvier. Les frappes israéliennes ont causé la mort de plus de 52 400 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, depuis octobre 2023. Israël est actuellement sous le coup d’une procédure pour génocide devant la Cour internationale de justice.
Cet article a été inspiré par des informations publiées par nos confrères d’Anadolu.