Royaume-Uni : Incendie en mer du Nord après la collision de navires
Un incendie majeur s’est déclaré lundi en mer du Nord, au large des côtes anglaises, après une collision entre un cargo et un pétrolier, ont rapporté les autorités portuaires citées par Le Devoir. L’incident continue de brûler ce mardi matin, suscitant des inquiétudes quant à ses conséquences environnementales.
Le pétrolier engagé, nommé Stena Immaculate et affrété par l’armée des États-Unis, était positionné à environ 16 kilomètres de la ville de Hull, dans le Yorkshire. C’est près de cette localité que le navire a été violemment percuté par le porte-conteneurs Solong, provoquant une opération de secours d’envergure, orchestrée par les garde-côtes britanniques. Ils ont porté assistance aux marins des navires en proie aux flammes, entourés de spectaculaires nuages de fumée.
Près de trente marins ont été sauvés, selon les sources. Crowley, l’opérateur américain du Stena Immaculate, a précisé que tous les membres d’équipage avaient pu évacuer en sécurité après que l’un des réservoirs de kérosène du pétrolier ait été endommagé.
Par ailleurs, les autorités ont mis un terme aux recherches d’un marin disparu à bord du Solong. « Après des recherches intensives, il n’a malheureusement pas été retrouvé et les recherches sont terminées », a indiqué Matthew Atkinson des garde-côtes britanniques. « Au total, trente-six membres d’équipage ont été ramenés à terre sains et saufs. »
Le cargo Solong, sous pavillon portugais, transportait notamment de l’alcool et des conteneurs de cyanure de sodium, une substance hautement inflammable et toxique, selon Lloyd’s List Intelligence.
Keir Starmer, Premier ministre britannique, a exprimé sa profonde inquiétude quant à cette situation. De leur côté, les garde-côtes ont lancé une évaluation pour déterminer les actions nécessaires face au risque de pollution. Greenpeace, une ONG environnementale, a également manifesté ses craintes concernant les « multiples risques toxiques » posés par l’incident sur l’éco-système marin.
Ce rapport a été lu sur le site de nos confrères d’Anadolu.
