2019 tire à sa fin, une nouvelle année profile à l’horizon. Une année, visiblement avec des surprises. 2019, année principalement marquée par le parrainage, qui a suscité beaucoup de polémiques. Mais aussi la Présidentielle du 24 février gagnée par le Président Macky Sall qui rempile, au premier tour, avec 58,27% des suffrages.
Une victoire largement contestée par l’opposition qui n’a pas félicité le président Macky Sall. Aussi, l’année 2019 est marquée par les remous au sein du Pds, la libération de Khalifa Sall, les retrouvailles entre Me Wade et le président Macky Sall, l’amnistie, « supposée » de Karim Wade et son retour, le débat sur le troisième mandat…
Le phénomène Ousmane Sonko qui, avec Me Madické Niang, a créé la surprise lors de cette campagne. Campagne marquée aussi par des incidents, des heurts entre militants du PUR de Issa Sall et ceux de l’Apr à Tamba, causant mort d’homme, mais aussi le « phœnix », Idrissa Seck qui renaît de ses cendres en arrivant second, lors de cette Présidentielle de 2019, la suppression du poste de Premier ministre…
Retour sur les faits saillants de l’actu nationale
La onzième depuis l’indépendance, l’Election Présidentielle du 24 février 2019, après celle de 2012, a failli virer au drame. Et selon les spécialistes, n’eut été la « grandeur d’esprit de l’opposition« , le pays allait être mis sens dessus-dessous. La cause, la victoire, très contestée du Président Sall, au premier tour, avec 58,27% des suffrages.
A rappeler que les élections Législatives de 2017 ont été favorables à la majorité. La coalition gouvernementale unie par l’espoir (Benno Bokk Yakaar, BBY) obtient près de la moitié des voix (49,5 %) et 125 des 165 sièges. Un an plus tôt, le référendum constitutionnel avait été approuvé à 62,5 %.
Parrainage et Présidentielle 2019…
Un scrutin qui a lieu, suite à l’introduction d’une réforme du système de candidatures introduisant l’obligation des parrainages, au début, très contestée, avant d’être approuvée à l’Assemblée nationale. Ainsi, les candidats devaient rassembler les signatures d’au moins 0,8 % des inscrits.
Les cinq candidats retenus par le Conseil constitutionnel… Karim recalé, Khalifa Sall out…
Et c’est le 14 janvier que le Conseil constitutionnel a annoncé une liste provisoire de cinq candidatures. Me Madické Niang, Issa Sall, Macky Sall, Idrissa Seck et Ousmane Sonko. La liste provisoire sera validée le 20 janvier. Cinq (5) candidats contre 14 en 2012 et 15 en 2007. Présidentielle marquée par l’absence de partis historiques tels que le Parti socialiste (Ps) et l’Alliance des forces de progrès (Afp) qui ont décidé de renouveler leur allégeance au président sortant, Macky Sall. Au moment où le Parti démocratique sénégalais (Pds) de Karim Wade n’a pu faire valider sa candidature par le Conseil constitutionnel. C’était sans compter avec le retour de Me Wade au Sénégal, le 7 février, qui appelle à boycotter l’Election Présidentielle.
Khalifa Sall, incarcéré depuis mars 2017, et empêché d’être candidat par le Conseil constitutionnel, appelle à voter Idrissa Seck. Le 11 février, à Tambacounda, on assiste à des affrontements entre partisans « apéristes » et militants du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), occasionnant deux morts et de nombreux blessés.
Macky au premier tour, Boun Dionne s’attire la foudre de l’opposition…
Mais, il y a eu plus de peur que de mal, lors de cette campagne Présidentielle. Et dans la soirée du 24 février, Issa Sall et Madické Niang reconnaissent, très tôt leur défaite apportent leurs soutiens à l’opposition dans l’éventualité d’un deuxième tour. Idrissa Seck et Ousmane Sonko ont organisé une conférence de presse conjointe pour sensibiliser les Sénégalais. C’était sans compter avec le Premier ministre, Mahammed Dionne, qui annonce la réélection de Macky Sall au premier tour, avec « 57 % des voix ». Alors que la Commission électorale nationale (Cena) était encore en plein dépouillement. Provocant ainsi l’ire des candidats de l’opposition qui crient au scandale.
Et convaincus que le second tour était inévitable, les partisans des deux candidats de l’opposition ont exprimé leur colère contre des médias qu’ils accusent de délivrer, avant l’heure, des résultats favorables à Macky Sall.
Macky, la victoire polémique… L’opposition boude les prolongations…
Et malgré toutes les contestations, cela n’empêchera pas la Commission nationale de recensement des votes (Cnrv), présidée par le juge Demba Kandji, de donner les résultats, proclamant le Président sortant, Macky Sall, vainqueur, selon les chiffres provisoires rendus publics, le jeudi 28 février 2019, en tête avec 58,27 % des suffrages, suivi de Idrissa Seck (20,50 %) et Ousmane Sonko (15,67 %).
Une heure plus tard, ses quatre adversaires, Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Issa Sall et Me Madické Niang renonçaient à toute prolongation. « Nous rejetons fermement et sans aucune réserve ce résultat. Nous ne ferons aucun recours devant le Conseil constitutionnel… Force est de constater que le candidat sortant a confisqué la volonté du peuple souverain et sera seul à assumer les conséquences face au peuple et face à l’histoire », ont-ils regretté.
Suppression poste PM…
Au moment où on s’y attendait le moins, renaît un autre débat, celui de la suppression du poste de Premier ministre. Une réforme très controversée, initiée par le Président Macky Sall, pour, dit-il, établir un nouvel équilibre entre les pouvoirs en renforçant le caractère présidentiel du régime sénégalais.
D’où les réactions de Idrissa Seck, Ousmane Sonko et Maître Madické Ning qui se sont réunis le jeudi 25 avril 2019. Ils ont réprouvé le fait que des modifications « substantielles de la Constitution aient été initiées en l’absence de toute forme de concertation ».
Retrouvailles entre Me Wade, Macky Sall. Karim Wade, le retour inespéré (?) Libération de Khalifa Sall
Me Abdoulaye Wade et le Président Macky Sall se réconcilient. Un titre qui a fait la une des journaux. En effet, engagées depuis plusieurs mois, les négociations secrètes entre père et fils ont abouti à une réconciliation officielle et à la libération de Khalifa Sall, l’ex-maire de Dakar.
Khalifa Sall ne veut pas sortir de prison…
Et c’est un dimanche 29 septembre, vers de 20 heures que Khalifa Ababacar Sall, qui séjournait depuis deux ans et six mois à la prison de Rebeuss, humera enfin l’air d’une liberté offerte de cette manière. « Je ne compte pas sortir, je n’ai pas demandé de grâce présidentielle ! », faisait-il savoir.
Des retrouvailles historiques entre Me Wade, le président Macky Sall et le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha, lors de l’inauguration, de la mosquée de Massalikoul Djinane ont marqué l’année. Et c’est main dans la main que Macky Sall raccompagnera Me Wade à son domicile. « Évidemment, il y a eu des contentieux, mais tout ça doit être dépassé. C’est pourquoi je lance un appel solennel au président Abdoulaye Wade à discuter avec moi du pays », déclarait le chef de l’Etat.
Et, l’ombre de Karim Wade aurait plané sur cette rencontre à Massalikoul Djinan, lors de laquelle il a était question de son retour voire son « amnistie ».
Et deux (2) semaines, seulement après leur rencontre à la mosquée de Massalkoul Djinane, Me Abdoulaye Wade sera reçu au Palais présidentiel par son successeur, le samedi 13 octobre 2019. Une seconde apparition publique pour les deux hommes.
Les deux chefs d’État « ont fait un large tour d’horizon de la situation politique nationale ». Il a été aussi question « du processus électoral et du statut du chef de l’opposition, thèmes qui seront repris lors du dialogue national ».
Dialogue national
Le Dialogue national, c’est le 28 mai que le Président Macky Sall a procédé à l’ouverture du Dialogue national. Le chef de l’Etat avait, après sa réélection, convié à ce dialogue républicain toutes les forces vives de la Nation. Un démarrage sur fond de division. Ousmane Sonko, Barthélémy Dias qualifient de mascarade cette rencontre. Et même le Pds, avant la rencontre entre Wade et Macky, avait refusé de s’y rendre. C’était sans compter avec Oumar Sarr qui a décidé, de son propre chef, d’y répondre. Provoquant la foudre de ses frères de parti.
Et c’est le jeudi 26 décembre que le président Macky Sall a procédé à l’installation des 86 membres du Comité de pilotage du Dialogue national à la salle des banquets du Palais de la République. C’était en présence de plusieurs personnalités politiques, économiques, religieuses et de la société civile.
Allocution du président Sall…
Ainsi, le dialogue national devra aborder des questions électorales (calendrier, parrainage, statut du chef de l’opposition…), économiques et sociales (gestion des futures ressources pétrolières et gazières, emploi des jeunes et des femmes…) et environnementales, ainsi que de paix et de sécurité…
Et, le Parti démocratique sénégalais (Pds) était l’absent de taille. Et le parti de Me Wade d’annoncer qu’il n’a pas été consulté par Macky, bien que le nom de Bara Gaye soit mentionné comme membre dudit comité, au titre de l’opposition.
Le président Macky Sall souligne qu’il ne s’agira pas d’un « débats crypto-personnels, mais de dialogue ouvert et sincère sur des questions d’intérêt national.
Pour sa part, Famara Ibrahima Sagna a invité son équipe à l’humilité, au respect et au sens de l’écoute.
Allocution de Famara Ibrahima Sagna…
Famara Sagna a aussi étalé toute sa fierté d’être choisi par le Chef de l’Etat, Macky Sall, pour réaliser son rêve d’un Sénégal de concorde et de stabilité.
La colère de Sonko : « On s’oppose ou l’on est avec Macky Sall…«
Pour sa part, Ousmane Sonko, lors d’une conférence de presse qu’il a animé le mercredi 29 mai, n’a pas été tendre envers Macky Sall, critiquant ses choix politiques et le « simulacre » de dialogue national. « La parole de Macky Sall ne vaut pas un kopek« , a lancé celui qui est arrivé troisième lors de la dernière Présidentielle.
« On s’oppose ou l’on est avec Macky Sall… Vous ne pouvez pas avoir aboyé il y a quelque temps, et être les premiers à vous bousculer ! Ils sont tous heureux de serrer la main du président», réagissait Sonko, face au silence assourdissant des autres leaders de l’opposition.
Report des Locales
Il y a aussi le report des Elections Locale, finalement fixées en mars 2021. En effet, la séance plénière portant examen du projet de loi devant autoriser le report des élections locales initialement prévues, le 1er décembre et la prorogation du mandat des conseillers départementaux et municipaux, avait démarré le 19 novembre dernier, à l’hémicycle. Ainsi, la loi a été adoptée et donc les Elections Locales ont été reportées au plus tard le 28 mars 2021.
Et, le 3 juillet, Aly Ngouille Ndiaye annonçait deux mesures visant à réduire le nombre de candidatures. Une caution de 10 millions de francs Cfa par liste déposée est désormais imposée (20 millions en cas de liste aux municipales et aux départementales). Les candidats aux élections municipales et départementales – les deux scrutins sont couplés – ont en outre l’obligation de rassembler les parrainages de 1% à ,5% du corps électoral de la localité visée.
3ème mandat
« Les gens sont en train d’agiter un faux-débat. Le 3ème mandat, on n’y pense même pas. On a déjà pris des engagements fermes en ce sens et on les respectera…« , réagissait le président Macky Sall lorsqu’il recevait, le 16 avril dernier, les députés de la majorité. Une réaction qui faisait suite à la vive polémique qu’avaient soulevé ce débat sur le troisième mandat. Sory Kaba et Moustapha Diakhaté en ont fait les frais.
Seydina Fall Bougazelly, fervent défenseur du président Macky Sall, a aussi a défendu impunément ce troisième mandat dont le chef de l’Etat ne voudrait plus entendre parler.
Disparition de grandes figures de la politique sénégalaise.
Mais cette année 2019 est aussi marquée par de grosses pertes dans la classe politique, avec notamment celles de Ousmane Tanor Dieng, jusque là Sg du Parti socialiste (PS) et Amath Dansokho, du Parti de l’indépendance et du travail (Pit). Tous deux emportés par une longue maladie…
l’Enquête de bbc sur l’affaire Petrotim franck Timis Macky sall bp sur le scandale à 10 Miliards de dollar n’est pas important et n’a pas marqué les senegalais durant cet année 2019.
Vraiment Pathétique………………….
macky a porposer du changement cette annee pour le bien de tous
2019 c’est 365 jours de progres pour notre sunugal, 365 jours de travail acharne poour notre gouvernement, et 365 jours que nos citoyens voient le pays avancer dans la bonne direction
annee de victoire pour le senegal annee de victoire pour macky sall