« Retour à Dieu et à la culture de la paix », Serigne Ass Mouhamed Ndieguene

Le Sénégal va vers une élection présidentielle aux enjeux énormes. Les malheureux événements des mois de mars et de juin qui ont ponctué un feuilleton politico-judiciaire font craindre des violences post électorales dont notre pays se serait bien passé au risque d’être la risée du reste du monde. Il est du devoir de chacun d’œuvrer d’une manière allant dans le sens de la préservation de la paix. La 67e édition du Gamou de feu Serigne Moustapha Ndieguene à été une occasion pour le Khalife du Dalling koor de jouer sa partition:

« C’est plus qu’une obligation morale pour chaque citoyen de contribuer à l’avènement d’une paix durable. La prospérité du Sénégal que chacun appelle de ses vœux nécessite la paix sans laquelle toute entreprise de développement est vouée à l’échec ». Rappelle t-il.

Pour le Khalife de Serigne Moustapha Ndieguene Boroom Dalling Koor, c’est une hérésie de croire que les germes de la violence sont à chercher sur le terrain politique. Les réseaux sociaux qui sont la caisse de résonance des diffamateurs calomniateurs peuvent engendrer la violence verbale laquelle est un terreau fertile à la violence physique. D’où, selon lui, la nécessité que chacun s’érige en bouclier contre la violence.

Selon toujours Serigne Ass Mouhamed, le pouvoir a une grande responsabilité de créer les conditions d’une paix durable au Sénégal. Mais faudrait-il encore qu’il fasse preuve de dépassement et de sollicitude dans certains cas pour l’intérêt supérieur de la nation. Il doit primer sur les considérations politiciennes et nécessite que le pouvoir et l’opposition explorent les voies et moyens de la création d’un cadre de dialogue de concertation permanente.

Il fera remarquer que ceux qui exhortent les guides religieux à parler lorsque le pays est en proie aux crises qu’ils n’ont jamais cessé de le faire. Seulement, Rappelle t-il, à chaque fois qu’ils montent au créneau pour se prononcer sur des questions d’actualité ou d’intérêt général, ils sont sujets à des critiques et des insultes. D’où, selon lui, la posture de certains guides d’adopter le silence.

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