Reptilarium de Hann : un sanctuaire pour les serpents menacés à Dakar
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Situé dans le Parc forestier et zoologique de Hann, le reptilarium de Dakar s’efforce de sauvegarder les serpents aux prises avec l’urbanisation intensive qui menace leur existence. Depuis une décennie, cet espace unique en Afrique de l’Ouest offre refuge et protection à ces reptiles, tout en explorant de nouvelles voies d’éducation et de sensibilisation du public.
Selon Fallou Guèye, promoteur privé du reptilarium, l’idée est née en 2015 en partenariat avec la Direction des eaux et forêts pour contrer la menace d’extermination des serpents dans la région de Dakar. Ce projet ambitionne non seulement de protéger ces animaux mais aussi de fournir un lieu de loisirs éducatifs pour les visiteurs, comme l’a rapporté l’APS.
Les serpents hébergés sont souvent récupérés à la suite d’interventions dans des domiciles, grâce aux contacts mis à disposition par le reptilarium pour les autorités et services d’urgence. Les opérations se déroulent souvent à Mbao, Keur Massar, ou près de la forêt classée, témoignant d’un lien étroit avec les habitants concernés par la cohabitation avec ces reptiles.
Les vastes travaux de construction en cours autour de Dakar contribuent à une forte mortalité des serpents. Fallou Guèye exhorte les responsables à déloger ces animaux avant le commencement des chantiers pour éviter leur destruction massive par les engins lourds, soulignant l’importance de ces habitats pour la biodiversité locale.
Le reptilarium, adjacent au jardin ethnobotanique du parc de Hann, héberge désormais une large collection d’espèces, dont des serpents venimeux et non venimeux, des crocodiles, et des tortues. M. Guèye, fort de son expérience professionnelle acquise dans un zoo italien, incarne une véritable passion pour les animaux sauvages, aspirant à sensibiliser le public à leur importance écologique.
Le lieu accueille divers publics, notamment des écoliers et des familles, pour lesquels des activités de sensibilisation sont organisées. Le but déclaré est de dissiper les peurs infondées autour des serpents et de protéger cet écosystème fragile. La fréquentation, attirée par ces initiatives éducatives, avoisine les 200 visiteurs hebdomadaires, avec une affluence accrue le week-end.
Le Sénégal abrite 63 espèces de serpents, dont seulement 18 sont venimeuses. Le venin sert d’ailleurs dans la fabrication de médicaments, et ces reptiles assurent un biocontrôle naturel bénéfique pour l’agriculture, contre les nuisibles. M. Guèye sollicite un soutien accru des autorités pour moderniser ce lieu unique pour les générations futures et les touristes, tel que mentionné par l’APS.
Protéger les serpents c’est bien.
Libérer les lions du zoo de hann, dans des sanctuaires en leur RESPECTANT LEUR
BIEN- ETRE ANIMAL est un devoir.⚠️😡
Il fallait un article beaucoup plus élaboré sur la sauvegarde de cette espèce qui est vitale pour notre écosystème.
Les Sénégalais les tuent s’en savoir s’ils sont mortels ou pas.
La majeur partie ne sont pas venimeux.
Quand ils le sont, les crochets sont bouchés.
Ce qui veut dire pas d’injection de venin lors d’une morsure.
Les serpents sont très efficaces pour le contrôle de la population de rats et de souris.
Se serait intéressant de savoir s’il y a des spécialistes formés dans nos universités.
Le sérum anti-venin ne peut être fabriqué qu’à partir du venin de chaque espèce de serpent.